Mauvais pour les tritons huppés, les blaireaux, les écureuils et les oiseaux nicheurs, entre autres. L’extraction de gaz dans les colonies de bienfaisance peut non seulement mettre en péril le statut de patrimoine mondial, mais en termes d’azote, cela signifie également une «augmentation significative» dans le Drents-Friese Wold et Leggelderveld.
La société canadienne Vermilion Energy souhaite extraire du gaz sur un nouveau site dans la commune de Westerveld et envisage plusieurs sites à cet effet. Il s’agit d’un site minier d’environ 200 mètres sur 140, soit environ 28 000 mètres carrés. Vermilion veut extraire du gaz naturel ici pour un maximum de 30 ans.
Les emplacements possibles sont autour de Vledder, Vledderveen, Wilhelminaoord et Noordwolde. C’est dans et autour des colonies de bienfaisance, qui ont le statut de patrimoine mondial de l’UNESCO. Des recherches antérieures commandées par le ministère ont montré que ce statut pourrait être compromis si le gaz y était extrait. Ce n’était pas le cas pour deux endroits.
Des recherches de suivi ont maintenant été menées à deux endroits. Un près de Vledder, un près de Vledderveen. L’emplacement de Vledder ne constitue pas une menace pour le statut de l’Unesco, contrairement à celui de Vledderveen. Néanmoins, des recherches de suivi ont été menées sur ce site en tant que site potentiel d’extraction de gaz. Des recherches ont été menées sur les conséquences pour la nature et des propositions de l’environnement ont été étudiées. Pour l’emplacement près de Vledder, quatre emplacements alternatifs ont été étudiés dans les environs à la demande de la communauté locale.
Les sites possibles pour l’extraction du gaz de Vermilion. Les emplacements en vert ne constituent pas une menace pour le statut de patrimoine mondial. Des recherches de suivi ont maintenant été menées dans les emplacements 6 et 7.
La nouvelle recherche montre, entre autres, qu’il y a une «augmentation significative» de l’azote aux deux endroits dans la zone Natura2000 voisine Drents Friese Wold et Leggelderveld. Royal Haskoning conclut qu’il y a un « effet très négatif ». L’azote supplémentaire, en revanche, signifie de pires conditions pour les tritons à crête et divers oiseaux nicheurs, entre autres.
En raison de l’arrivée d’un site d’extraction de gaz ici, l’habitat de la martre des pins, de la martre pierre et de l’écureuil pourrait également être perdu. Dans tous les cas, un pavé de blaireau est perdu lors de sa construction.
L’azote dans le Drents Friese Wold et Leggelderveld est déjà un problème. Il y a trop d’azote dans environ 90% du Drents-Friese Wold et Leggelderveld. Certains papillons ont déjà disparu au fil des ans et les sables mouvants se densifient.
Le conseil est de se tourner vers des techniques moins émettrices d’azote, ou de compenser l’azote avec des entreprises agricoles qui arrêtent. Même si des mesures sont prises partout pour épargner la nature, l’emplacement à Vledder est mauvais pour la nature dans tous les cas. Par exemple, l’étude décrit que des mesures supplémentaires « amélioreront » l’extraction de gaz à Vledder de très négative à négative pour la nature et les espèces protégées.
Le site d’extraction de gaz possible, à 300 mètres de Vledderveen, est le meilleur en termes de nature. Ou comme le conclut Royal Haskoning : « le moins mauvais ». Il y a des problèmes, y compris le patrimoine mondial. Mais il semble y avoir une solution à cela. Vermilion a consulté les Colonies of Benevolence. En déplaçant la route d’accès au site de forage de Vledderveen, il n’y aurait plus d’obstacle au site du patrimoine mondial.
Deux autres problèmes pour l’emplacement sont les nuisances – cela concerne principalement la sécurité routière des cyclistes – et la technologie nécessaire pour extraire le gaz. Par exemple, la distance jusqu’aux autres gazoducs auxquels se connecter est plus éloignée, à plus d’un kilomètre et demi. Cela signifie qu’une plate-forme de forage plus grande est nécessaire et des coûts supplémentaires de 1,1 million d’euros pour la construction d’un gazoduc. Sur le site de Vledder, selon l’emplacement du champ, il s’agit d’un maximum de 325 mètres et implique un investissement supplémentaire d’un peu moins de 200 000 euros. Au total, un investissement d’environ 22 à 25 millions d’euros est nécessaire pour démarrer le forage sur l’un des deux sites.
Il appartient en dernier ressort au ministère de l’Économie et du Climat d’autoriser ou non Vermilion à extraire du gaz.