L’exposition à Gênes "Le plaisir d’écrire" rappelez-vous le poète polonais, Nobel en 1996 ; Fête de Santarcangelo, jusqu’au 16 juillet ; "White Carrara023, Still liv(f)e" jusqu’au 1er octobre; "Orestiade de Gibellina"jusqu’au 5 août ; "Fête des Radicondoli" jusqu’au 31 juillet


LEle titre, Le plaisir d’écrirerappelle l’un des poèmes les plus connus de Wislawa Szymborska, poétesse polonaise, prix Nobel en 1996. L’exposition est un voyage à travers sa vie, ses paroles, ses relations avec ses amis, celle spéciale avec Gênes, les nombreux artistes qui se sont inspirés de son travail.

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Ses collages sont également exposés, oeuvres graphiques, lettres, photos et dix poèmes inédits traduits en italien pour l’occasion. Dès son plus jeune âge, Szymborska a toujours cultivé l’art de la parole et l’art du dessin. Le talent poétique et le talent graphique sont innés en elle.

Dans les chroniques de la classe du gymnase des Ursulines, qu’elle fréquentait dans les années 1930, certains de ses dessins amusants ont été conservés. Et presque contemporain de ses débuts poétiques, qui ont eu lieu en 1945, est aussi son début graphique : en 1946, en effet, il illustre le volume d’exercices d’un manuel d’anglais populaire, Un nouveau manuel d’anglais par Jan Stanisławski (réédité jusque dans les années 1960), avec environ quatre-vingts dessins pleins d’esprit – qu’il ne signe pourtant que de ses initiales, peut-être par pudeur, peut-être parce qu’il s’est désormais engagé sur la voie de la poésie.

Le fait est que ils n’ont été redécouverts que récemmentaprès sa mort. Plus tard, elle n’illustrera qu’un livre pour enfants de son mari d’alors, Adam Włodek : chat Bottésorti en 1948.

Collage réalisé par Wislawa Szymborska.

Au tournant des années 60 et 70 son talent artistique se manifestera à nouveau dans les collageset seulement parce que – comme elle l’a elle-même raconté – elle ne trouvait que des cartes postales très laides : d’où la décision de recourir à sa propre production.

INFO: Gênes, Musée d’art contemporain Villa Croce, jusqu’au 3 septembre.
teatropubblicoligure.it

Au delà des frontières

Difficile à étiqueter Fête de Santarcangelocar la contamination des genres – théâtre, danse, musique, arts visuels – est le point d’orgue de l’événement qui pour l’édition 2023 a pour thème principal « assez pas assez ».

« Clashes Licking » du chorégraphe Catol Teixira (photo Eden Levi Am).

Pour la danse en particulier, ne le manquez pas Collisions léchagela chorégraphie du Brésilien Catol Teixira inspirée de L’après-midi d’un faune de Nijinsky, et la performance je ferai, je ferai, je ferai par la société italienne Dewey Dell qui s’inspire Histoire de nuit par Carlo Ginzburg pour remonter à l’époque de la Sainte Inquisition et de la sorcellerie.

INFO: Santarcangelo (Rimini), dans tout le village, divers endroits, jusqu’au 16 juillet.
santarcangelofestival.com

Le marbre prend vie

La ville toscane au pied des Alpes Apuanes, la « patrie » du marbre blanc, accueille Blanc Carrara023vit toujours. Dans les rues du centre, des œuvres de Sergi Barnils, Stefano Canto, Mikayel Ohanjanyan et Quayola alternent avec Folla Grande, de Giò Pomodoro. L’exposition visions plastiques. Les formes de la sculpture racontez cet art à l’aide de photos d’auteur.

INFO: Carrare, divers lieux, jusqu’au 1er octobre.
whitecarrara.it

Entre la mer et Calvino

La Méditerranée et les contes de fées (hommage à Italo Calvino) : le leitmotiv de Orestiade de Gibellina. Entre les spectacles, dans des lieux pleins de suggestion, Le rêve d’une choseavec Elio Germano et Teho Teardo e Rita ne parle pasen souvenir du massacre de via d’Amelio.

Elio Germano et Teho Teardo

INFO: Gibellina (Trapani), Baglio di Stefano et autres lieux, jusqu’au 5 août.
fondationorestiadi.it

Labyrinthes quotidiens

Musique, théâtre, art contemporain, rencontres pour Fête des Radicondoli qui pense aux Labyrinthes de notre présent. Maddalena Crippa rend hommage à Peter Stein avec la sienne ArmideGiacomo Poretti du trio Aldo Giovanni et Giacomo présente le nouveau projet Travail sans surveillanceFloriana Cangiano avec Parra violette. Élégie d’une vie célèbre l’auteur-compositeur-interprète chilien. Les balades nocturnes et les spectacles ne manquent pas pour découvrir la région.

Floriana Cangiano (photo d’Angelo Orefice).

INFO: Radicondoli (Sienne), dans le village et ailleurs, jusqu’au 31 juillet.
radicondoliarte.org

Dans l’atelier du maître

Jean Raspinimarque leader de bijoux en argent et de design, a ouvert son atelier de création au public en Palais des souris d’argent, dans le centre historique de Monte San Savino (AR). Des visites gratuites seront possibles tous les vendredis, samedis et dimanches.

Une des splendides salles du Palazzo dei topi d’argento à Monte San Savino (AR)

Une petite exposition a été montée pour l’occasion, Les rhinocéros en parade : 12 sculptures en bronze inédites créées par un groupe de sculpteurs et d’artistes sous la direction créative de Giovanni Raspini lui-même. L’exposition restera ouverte jusqu’au 3 septembre.

Une des oeuvres exposées dans l’exposition « Rhinos on parade »

Les visiteurs, grâce à une visite guidée des espaces d’exposition, auront l’occasion d’admirer de près les chefs-d’œuvre qui y sont hébergés : une extraordinaire collection d’oeuvres uniques, fruit du savoir-faire et de l’ingéniosité créative du créateur de bijoux et de ses collaborateurs.

Cette initiative représente un moment important pour Giovanni Raspini et témoigne de son engagement à promouvoir l’art, la culture et l’artisanat italiens et sa proximité avec le territoire et les communautés locales.

INFO: Palais des souris d’argent, Monte San Savino (AR). Les visites sont gratuites mais sur réservation.
ilpalazzodeitopidargento.com
giovanniraspini.com

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