L’explosion de bouteilles de protoxyde d’azote suscite de grandes inquiétudes dans le secteur des déchets, les ministères envisagent une indemnisation

Cette année, l’explosion de bouteilles de protoxyde d’azote dans les fours des transformateurs de déchets a causé 65 millions d’euros de dégâts aux transformateurs de déchets, a rapporté vendredi l’Association de gestion des déchets. Selon l’association professionnelle, c’est « un miracle » que personne n’ait été blessé par les explosions.

Depuis le début de cette année, le gaz hilarant figure sur la liste des substances interdites par la loi sur l’opium. Même si le gouvernement a reconnu le danger de cette drogue, celui-ci a créé un nouveau problème. Auparavant, les utilisateurs pouvaient restituer les bouteilles moyennant une caution de 30 euros par bouteille. Maintenant que le protoxyde d’azote est interdit, l’indemnisation n’est plus applicable et les bouteilles finissent dans des conteneurs à déchets, selon l’association professionnelle des entreprises de déchets.

Selon la Waste Companies Association, les employés et les passants sont en danger. « Les bouteilles sont souvent encore partiellement remplies. S’ils sont compressés dans un camion de crackers et explosent, ils sauteront à des dizaines de mètres », a déclaré un porte-parole à l’agence de presse ANP. Des mesures ont déjà été prises l’année dernière. Par exemple, les cabines des installations de préhension des centres de traitement des déchets sont équipées de verre renforcé et, si elles sont repérées, elles sont triées à la main.

Les ministères de la Justice et de la Santé ont informé l’ANP qu’ils cherchaient de toute urgence une solution au problème. Une compensation financière pour les entreprises de déchets est à l’étude. Selon les ministères, les problèmes ne sont pas dus à l’interdiction, comme le prétend l’association professionnelle. Ils affirment qu’il n’y a jamais eu de système de dépôt officiel. « Il y avait son propre système avec un dépôt des commerçants de gaz hilarant. » Cela ne s’appliquait qu’aux bouteilles rechargeables. Les commerçants eux-mêmes ont décidé de suspendre le dépôt, selon les ministères.



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