ET commencé ce matin avec le premier test écrit d’italien, l’examen d’état le plus redouté pour, malgré l’hiver démographique, une armée de bacheliers qui reste au-dessus du quota psychologique de 500 000 unités. Et cette année l’examen de maturité revient enfin à la normalité d’avant Coviden reprenant ses règles « standard » et en disant adieu aux mesures de simplification que nous avons connues ces dernières années.
Examen de maturité joyeux 100e anniversaire
Un examen qui fête cette année ses 100 ans étant donné que c’était en 1923 que le ministre Giovanni Gentile sema la panique parmi les lycéens de l’époque, introduisant un examen à la fin des études secondaires. Aujourd’hui, il serait probablement qualifié de vexatoire : quatre épreuves écrites Et un examen oral qui concernait l’ensemble du programme de toutes les disciplines des trois dernières années d’études.
Première modification en 1937, la preuve est simplifiée
Depuis cette année, le temps a passé et comme le monde et la société ont changé, évidemment l’examen final a également changé. La première transformation intervient 14 ans plus tard, en 1937lorsque le ministre de l’Éducation de l’époque, Giuseppe Bottai, a réduit les programmes scolaires couverts par les tests finaux, du programme de trois ans à celui de la dernière année. Elle modifie également la composition de la commission, qui devient interne sauf pour le président et le vice-président. Pendant la guerre, l’examen est réduit à un simple examen de fin d’année.
L’examen final après la guerre
Après la guerre le ministre Guido Gonella restaure la maturité gentille. On revient ensuite à quatre épreuves écrites et une orale. On arrive alors à 1969 : c’est l’ère du ministre Fiorentino Sullo qui change l’épreuve et ses modifications dureront environ 30 ans. Deux épreuves écrites et deux matières à l’examen oral, dont l’un est choisi par l’élève. Le soixantième système est également introduit, pour obtenir le diplôme il faut atteindre au moins 36/60 et le maximum est de 60/60.
L’actualité du ministre Luigi Berlinguer
Le ministre Luigi Berlinguer en 1999 retire l’examen Sullo et introduit le crédit scolaire, c’est-à-dire que la partie de la note finale est déterminée par la moyenne scolaire des trois dernières années et quatre types de traces dans le test d’italien : analyse de texte, le court essai, le thème d’ordre général et le thème historique. Une autre nouveauté concerne l’introduction du « quizzone », la fameuse troisième épreuve écrite composée de questions sur les programmes de toutes les matières de l’année écoulée.
Pour l’examen oral, la préparation doit se faire sur les matières de la dernière année et l’étudiant doit préparer un mémoire pluridisciplinaire. La commission devient également mixte et pour la première fois, d’ailleurs, l’évaluation passe des soixantièmes aux centièmes. La dernière grande révolution dans l’examen d’État a eu lieu, comme on le sait, pendant la pandémie.
Le covid change tout
L’urgence Covid change tout et aussi l’examen du lycée : depuis deux ans les épreuves écrites sont remplacées par un maxi oral, jugé par une commission de tous les membres internes sauf le président. Tout le reste de la note, jusqu’à un maximum de 60 points, provient des crédits scolaires.
Et nous arrivons à aujourd’hui célébrer 100 ans de Maturité avec le retour à la normalité: les étudiants devront s’essayer à deux épreuves écrites, une en italien qui est la même pour toute l’Italie et une seconde spécifique aux différents cours. Dernière étape, l’entretien oral sur l’expérience des PCTO, l’alternance école-travail et un thème d’éducation civique. La seule exception concerne les lycéens des zones touchées par les inondations en Émilie-Romagne pour lesquels les examens seront remplacés par un entretien interdisciplinaire.
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