La star du football brésilien Dani Alves, ancien du FC Barcelone, entre autres, reste en garde à vue. Une deuxième demande de libération a été rejetée mardi par la Cour suprême de Catalogne.
Le professionnel, qui a 40 ans depuis samedi, aurait abusé sexuellement d’une femme dans les toilettes d’une discothèque de Barcelone fin décembre.
La raison en est le « risque élevé de fuite » du Brésilien, qui possède également le passeport espagnol. Cette appréciation s’appuie sur les « lourdes preuves » contre Alves, ainsi que sur ses « énormes ressources financières, qui pourraient lui permettre de quitter l’Espagne à tout moment ».
L’ex-star du Barça encourt une pénalité élevée
La peine élevée qui pourrait être imposée en cas de culpabilité est également un facteur. La défense avait déjà demandé une libération le 20 avril, mais en vain. Trois jours plus tôt, Alves avait reconnu pour la première fois avoir eu une relation sexuelle avec la plaignante, mais que celle-ci était consentie.
Lors de la récente audience, il a même présenté des preuves vidéo qui devraient permettre une comparaison des versions, comme le rapporte l’agence de presse « AFP ».
Alves, dont le contrat avec le club mexicain Pumas UNAM a été résilié après son incarcération, demeure dans le complexe carcéral de Brians, à quelque 40 kilomètres au nord-ouest de Barcelone. En décembre, il a joué pour le Brésil lors de la Coupe du monde au Qatar.