L’ex-patron Disney reprend la direction d’un groupe de divertissement


L’ancien PDG de Disney, Bob Iger, revient en tant que PDG du groupe de divertissement américain. Il succède à Bob Chapek, qu’il avait lui-même choisi pour lui succéder. Iger, qui est également un actionnaire majeur de Disney, restera deux ans. Il y va « préparer l’entreprise à une croissance renouvelée ».

Iger était auparavant PDG de Disney de 2005 à 2020. Son successeur Chapek a été nommé quelques mois avant le début de la pandémie corona. Disney a beaucoup souffert de toutes les restrictions, notamment dans les parcs à thème et les croisières. La branche streaming était encore en phase de démarrage et ne pouvait pas profiter pleinement du fait que les gens étaient de plus en plus confinés chez eux.

Chapek a ensuite été critiqué pour ne pas avoir dénoncé une loi anti-gay dans l’État américain de Floride. Là-bas, l’entreprise est un employeur important grâce à plusieurs parcs d’attractions. La loi dite « Ne dites pas gay » interdit aux enseignants de discuter d’orientations sexuelles autres que l’hétérosexualité avec des enfants de moins d’un certain âge. En fin de compte, Disney a décidé de s’opposer à cette loi, puis est entré dans le collimateur des dirigeants républicains de l’État.

Bob Chapek était le remplaçant d’Iger. ©AP

Chapek était pleinement engagé dans le streaming avec des services tels que Disney +, Hulu et ESPN. Cependant, en raison du ralentissement économique et de la hausse des taux d’intérêt, les clients font de plus en plus attention aux coûts. La concurrence d’autres services de streaming et d’autres options de divertissement est également perceptible maintenant que la plupart des restrictions corona ont été levées.

La relève de la garde à Disney surprend. Chapek a obtenu une prolongation de contrat de trois ans en juin. Le communiqué de presse a également omis de citer Chapek, suggérant que sa démission n’était pas volontaire.

Le retour d’Iger aurait également surpris les actionnaires. L’actionnaire activiste Nelson Peltz, qui avait auparavant poussé à la vente de la branche sportive ESPN par Disney, n’est pas satisfait du changement de directeurs, selon le journal économique The Wall Street Journal.



ttn-fr-34