Robert Lewandowski du Bayern Munich s’est séparé d’un sponsor qui aurait soutenu la guerre d’agression de l’autocrate russe Vladimir Poutine en Ukraine.
Côté football, il ne fait aucun doute et moralement, Robert Lewandowski semble avoir le cœur à la bonne place. Selon les médias polonais, l’attaquant du FC Bayern a annulé le parrainage de Huawei car la société chinoise a apparemment fourni un soutien technologique à l’armée russe et aurait également proposé aux pirates informatiques russes de l’aider à mieux attaquer l’Ukraine.
Lewandowski est ambassadeur de Huawei depuis 2015, qui s’est fait connaître en Allemagne pour ses smartphones, entre autres. Le groupe a confirmé la fin du partenariat avec Lewandowski à « l’AFP ».
Financièrement, l’attaquant du FC Bayern est sur un lit de roses, gagnerait 20 millions d’euros par an avec Munich. Néanmoins, la perte financière causée par l’arrêt de la coopération avec Huawei devrait lui faire mal. En conséquence, le joueur national polonais renonce à environ cinq millions d’euros par an.
Guerre d’Ukraine : Lewandowski avec un message clair
Lewandowski avait déjà vivement critiqué l’invasion de la Russie il y a quelques jours et envoyé un signal avec un brassard de capitaine aux couleurs de l’Ukraine. « Ce qui vient de se passer est inacceptable pour nous tous. Personne ne pensait que quelque chose comme ça pouvait arriver. Ça fait mal. J’espère que le monde entier soutiendra l’Ukraine. J’ai un grand respect pour le peuple ukrainien et je me tiens derrière lui », a expliqué la star du Bayern. .
Sur le plan sportif, Lewandowski enchaîne avec le FC Bayern mardi soir (21h00) face au RB Salzbourg. Après le 1-1 du match aller, qui selon Thomas Müller « n’est pas un résultat de rêve », l’équipe munichoise est prévenue.
Le Bayern n’a échoué qu’une seule fois au cours des dix dernières années en huitièmes de finale – en 2019 contre les éventuels vainqueurs du Liverpool FC, également après un match nul sur un terrain étranger (0:0/1:3). La baisse est énorme, un out contre un club de la nation du ski, souvent ridiculisé dans le football, serait une nouveauté gênante.
« Je ne suis pas pessimiste et je ne présume pas que nous serons éliminés », a déclaré l’entraîneur Julian Nagelsmann. Pour éviter cela, cependant, le jeu offensif doit également être « modifié », comme l’exige Müller : Lewandowski, a admis Nagelsmann, ne reçoit pas assez de ballons.