Lewandowski coule Gattuso à la 93e minute : Valence chute encore avec le Barça

Deuxième défaite d’affilée pour les hôtes, anxieux pour Cavani sorti sur blessure. Xavi relève la tête après la défaite contre le Bayern Munich, qui lui a coûté l’élimination de la Ligue des champions

C’était censé être le tournant pour les deux, mais ce n’est que pour Barcelone. Lewandowski porte l’uniforme habituel de hombre del partido, en pleine convalescence il éteint l’enthousiasme de Mestalla et coule le Valence de Gennaro Gattuso, qui doit faire face à la fois à la deuxième défaite consécutive qui prolonge la séquence de matchs sans victoire (quatre ) tous deux avec la blessure de Cavani. Globalement, un résultat mérité pour les Catalans, décidément plus dangereux même si très approximatifs dans la conclusion. En tout cas, Xavi s’accroche au résultat, pour commencer immédiatement à dissoudre la déception de l’élimination de la phase de groupes de la Ligue des champions ; il y aura du temps pour d’autres ajustements.

atmosphère

Le climat est chaud, le stade est plein à craquer et avec environ 45 000 entrées, il établit le record de fréquentation de l’après-Covid. Gattuso récupère Comert dans l’axe de la défense et re-propose Foulquier – un ailier bas – sur la ligne des trois milieux de terrain, avec l’habituel Cavani en tête de l’attaque. Xavi répond avec le trident composé d’Ansu Fati, Lewandowski et Dembelé ; Jordi Alba, le grand ex du match, lui aussi sur le terrain dès la première minute. En parlant de joueurs qui portaient les deux maillots, avant le début des sourires et des applaudissements pour rendre hommage à David Villa, qui remet le maillot de fête au capitaine valencien Gaya pour 300 apparitions et bat symboliquement le coup d’envoi. Un hommage initialement prévu le 29 février 2020 et que le déclenchement de la pandémie a contraint à reporter.

la première moitié

Dès le début, il est clair que les équipes construisent le jeu différemment. Barcelone profite aussi de la technique de Ter Stegen dans les longs ballons quand la pression devient trop suffocante, Valence reste plus ancrée au départ par le bas. A 3′ cependant, une passe malencontreuse de Mamardashvili favorise De Jong, le Néerlandais cède à Ansu Fati qui ne tarde pas à se créer l’espace pour finir et est promptement fermé par Paulista et Correia. Dix minutes plus tard, la meilleure occasion du match pour les Catalans : Pedri récompense le coupé d’Ansu Fati, qui opte pour le creusement mais le gardien géorgien y met le nez, littéralement, pour repousser le tir sortant. A 18′ Gattuso perd Edinson Cavani, aux prises avec les douleurs habituelles à la cheville. L’Uruguayen avait déjà montré un certain malaise, en enlevant un pansement sur la touche peu avant ; à sa place Marcos André. Dans la seconde partie, l’équipe de Xavi s’agrandit. Ansu Fati voit un but annulé pour son entame de hors-jeu sur une touche de Lewandowski (23′), tandis que le Polonais caresse l’idée de marquer sur l’arrêt providentiel de Gaya (36′) et surtout lorsqu’il frappe le poteau d’une frappe massive. soulevé de terre à 43′. A la fin des histoires tendues entre Andre et Balde, il convient également de noter une tête dangereuse de Paulista sur un corner et la sortie d’Eric Garcia sur blessure pour Marcos Alonso, qui est placé au centre de la ligne à quatre.

la récupération

Au retour des vestiaires il y a un Valence beaucoup plus convaincant. Cela se confirme par le fait qu’à la 50e minute il semble prendre les devants : sur le centre apparemment inoffensif de Correia, Andre perce la déviation et au second poteau Lino apparaît et met en Ter Stegen. Pourtant, l’attaquant central touche le ballon de la main, ce à quoi le Var n’échappe pas : but annulé, donc, après examen sur le terrain de l’arbitre. Peu de temps après, Ansu Fati n’encadre pas la porte au terme d’une bonne accélération sur la gauche. C’est le dernier jeu de l’un des plus proactifs de la maison du Barça : Xavi l’enlève, Dembelé et Busquets et insère Torres, Gavi et Raphinha à la recherche du choc. En effet, en changeant les ailes, quelque chose gagne en vivacité. Peut-être que les invités trouveraient aussi l’avantage à la 66e minute, n’eut été d’une autre intervention miraculeuse de Gaya qui anticipe Raphinha prêt à soutenir le filet. D’autres blessures ont contraint les deux entraîneurs à recourir à des remplacements, Kounde et Correia ayant quitté le terrain prématurément en raison de problèmes physiques. A 83′ Lewandowski reçoit dans la surface, il ne fait pas confiance au gauche mais le retour du droit est défectueux et la conclusion est bancale. Un tour de mains et l’ancien Bayern se fait pardonner en servant un ballon pour pousser dans le but à Ferran Torres, qui dégage de manière sensationnelle, avec Raphinha qui échoue au tap-in. Juste au moment où le match nul semble le seul résultat plausible, Lewandowski fait taire le Mestalla. A la troisième des six minutes de récupération, Raphinha centre au centre, inexplicablement le marquage sur le Pôle est mou et l’ancien Bayern marque le but qui vaut trois points et dissout au moins partiellement la négativité de la dernière période. La déception chez les valenciens est galopante, la finale est incandescente pour une poussée de Foulquier à l’homme qui a décidé du match. Les dernières secondes ne sont qu’une bagarre, le tournant est vers Barcelone.



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