Leurs articles racontaient au monde l’histoire de Mahsa, la fille qui a été arrêtée et morte pour avoir porté le hijab de manière incorrecte. Maintenant, le processus a commencé


Noniloofar Hamedì Et Elahé Mohammadi il est deux heures journalistes iraniens arrêté à Téhéran qui ils risquent la peine de mort. Leur faute est d’avoir raconté l’histoire de Mahsa Aminila jeune fille arrêtée parce qu’elle portait mal le hijab, qui est décédée plus tard à l’hôpital des suites des coups de la police des mœurs.

Hamedì et Mohammadi, les journalistes iraniens qui risquent la peine de mort

Leurs articles mettent le feu aux rues d’Iran en faisant des manifestations éclatent dans plus de 140 villes. Et ils ont donné naissance au mouvement désormais connu dans le monde entier sous le nom de «Femme, Vie, Liberté» un ancien slogan du mouvement féministe kurde. Hamedì et Mohammadi, inutile de dire, ils ont été arrêtés quelques jours plus tard la publication de leurs rapports et sont en prison.

Le processus commence

Aujourd’hui, huit mois plus tard, leur procès a commencé devant le Tribunal de la révolution de Téhéran, qui aura lieu séparément. Les frais étaient les mêmes pour les deux: Publication de nouvelles mettant en péril la sécurité de l’État, propagande contre le régime et collaboration avec des gouvernements hostiles.

Niloufar Hamedi et Elahe Mohammadi les deux journalistes arrêtés et jugés pour avoir raconté au monde l’histoire de Mahsa Amini (Photo de Christina ASSI / AFP) (Photo de CHRISTINA ASSI/AFP via Getty Images)

Les avocats de la défense ne peuvent pas parler

Non pas qu’il se soit passé quelque chose qui ne pouvait pas être prévu : raconter sur Twitter l’audience « conclue en moins de deux heures sans que ses avocats aient eu la chance de la défendre», le mari de Hamedì, Mohammad Hossein Ajorlou.

« Niloufar a répété qu’il avait rempli son devoir de journaliste conformément à la loi et qu’il n’avait jamais commis d’acte contre la sécurité nationale, niant toutes les allégations portées contre elle » il ajouta.

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L’accusation contre les journalistes iraniens : ce sont des agents de la CIA

Mohammadi a plutôt comparu devant la section 15 du tribunal révolutionnaire de Téhéran, celle présidée par le juge notoire Abolqasem Salavati également connu sous le nom de « juge suspendu» pour le bilan inquiétant des condamnations à mort prononcées.

Dans ce cas également, l’avocat du journaliste, comme il le dit lui-même au journal, il n’a pas pu la défendre parce qu’il n’avait pas le droit de parler. Selon le ministère des Renseignements, les deux femmes seraient des agents étrangers de la CIA, une accusation souvent arbitraire portée contre de nombreux journalistes et dissidents en Iran.

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