L’Europe réfléchit en outre à une proposition visant à chasser ou à abattre les loups

Il est encore possible que le statut de « strictement protégé » du loup en Europe change. Avec une telle réduction du statut européen, le prédateur pourrait être abattu plus tôt.

Cette semaine, la Finlande a proposé au Conseil européen de l’agriculture et de la pêche de faire examiner l’adaptation du statut du loup par des experts des États membres de l’UE. Il s’agit à proprement parler de « grands carnivores », qui comprennent, outre le loup, l’ours et le lynx. En abaissant le statut, ces animaux pourraient être chassés, voire abattus plus tôt.

Le loup a obtenu le statut de « strictement protégé » en 1979. Depuis lors, la population de l’animal en Europe a considérablement augmenté. On estime que plus de 20 000 loups vivent à l’intérieur des frontières de l’Union européenne. Il y a deux meutes de loups avec des oursons en Drenthe, dans le Drenthe-Friese Wold et dans la Drenthe centrale, avec un total de dix-huit animaux. Plusieurs meutes de loups vivent également sur la Veluwe.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a souligné qu’elle estimait que le retour du loup était « bon pour la biodiversité en Europe ». Selon elle, il s’agit d’un problème dans plusieurs régions où les loups représentent « un grave danger » pour le bétail.

La proposition finlandaise est largement partagée au sein du Conseil Agriculture et pêche. Une lettre sera envoyée au Conseil Environnement, qui comprend les ministres européens de la nature et de l’environnement, pour attirer l’attention sur ces préoccupations.

Avant qu’une réduction de statut puisse être mise en œuvre, le Traité de Berne doit d’abord être modifié. Il s’agit d’un traité international sur la conservation des espèces animales et végétales sauvages et des habitats naturels transfrontaliers associés en Europe.



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