L’Europe au temps de la migration des peuples

docteur Gabrielle Kremer (archéologue)
Il faut imaginer que le niveau de vie dans l’Empire romain était beaucoup plus élevé que dans les régions voisines au nord. Avec leurs attaques, les tribus ne veulent pas détruire l’Empire romain, mais elles veulent accéder à la richesse et aux biens matériels.

Prof. Dr. Mischa Meier (historien, Université de Tübingen)
Les « peuples » étaient à l’origine de petites associations de guerriers. Et puis, au fil du temps, ces petits groupes de guerriers ont grandi, fusionné, puis se sont gonflés en organisations plus grandes. D’une manière générale, on peut dire que la plupart de ces associations ont tenté de s’implanter dans l’Empire romain et de s’y intégrer.
La conquête de Rome par Alaric en 411 était bien sûr un événement très symbolique, puisque Rome était la fondatrice de l’Empire romain. La ville n’a pas été prise d’assaut par des conquérants étrangers depuis 800 ans, ce qui a naturellement laissé une profonde impression sur les contemporains. Mais dans le processus de chute de l’Empire romain, ce n’était en fait qu’un petit morceau du puzzle.

Sandra Manara (directrice du mausolée théodoric, Ravenne)
Théodoric a réussi à combiner les cultures des Ostrogoths et des Romains et à les faire coexister longtemps car il connaissait la culture romaine. En Italie, il reconstruit des villes et des territoires dévastés par les guerres et les invasions barbares.



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