L’été le plus chaud jamais enregistré dans l’Arctique

L’Arctique continue de se réchauffer deux fois plus vite que le reste de la Terre en raison du changement climatique (induit par l’homme), selon les chercheurs. Selon de nouvelles données incluses dans le rapport annuel sur l’Arctique, la température estivale moyenne de 6,4 degrés l’été dernier était la plus élevée jamais enregistrée dans l’Arctique.

Les données montrent également que depuis 1940, les températures annuelles moyennes ont augmenté de 0,25 degré par décennie et les températures estivales moyennes de 0,17 degré par décennie.

En raison de la chaleur, le point culminant de la calotte glaciaire du Groenland, Summit Station, a fondu pour la cinquième fois en 34 ans d’histoire de la station de recherche. En outre, 158,7 milliards de tonnes supplémentaires de masse provenant de la calotte glaciaire du Groenland ont fondu. Il y a également eu moins de pluie que la normale dans le nord du Canada et dans l’Arctique canadien, ce qui a entraîné une saison des incendies de forêt extrême.

L’étendue de la glace de mer a continué de diminuer, la date du 17 septembre dernier étant la plus basse jamais enregistrée.

Le rapport indique également que l’Arctique devient plus vert. Des températures plus élevées, davantage de précipitations et la fonte du pergélisol entraînent une invasion d’arbustes et d’arbres dans les prairies et la toundra. Ce verdissement pourrait accélérer le changement climatique en libérant de grandes quantités de dioxyde de carbone stocké dans le pergélisol.



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