L’État doit endurer le stress du drapeau


Des policiers prennent le drapeau ukrainien devant le mémorial ; Le rédacteur en chef de BZ, Jan Schilde, a commenté Photo : assemblée dpa/BZ

Par Jan Schilde

Berlin parvient toujours à attirer l’attention sur elle-même avec des décisions politiques ou officielles insensées. L’une de ces décisions est l’interdiction des drapeaux russes et ukrainiens sur les sites commémoratifs du 8 mai.

Et au final, ce qui était prévisible s’est produit : les photos de policiers déroulant un drapeau ukrainien ne donnent pas une bonne image de notre ville.

Cela aurait pu être évité. L’arrangement était dispensable dès le départ. Il semble une fois de plus que les responsables de cette ville ont perdu la boussole quant à la mesure dans laquelle l’État est autorisé à intervenir dans les droits fondamentaux.

Imaginez à quelles occasions des drapeaux pourraient être interdits afin qu’il n’y ait pas de stress.

L’État devrait mieux, il doit même supporter le stress. Empêcher la confrontation et la discussion dès le départ avec des ordres qui restreignent la liberté sont des mesures qui ne font pas partie de notre démocratie.



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