L’Espagne enquête sur le festival Pride à Gran Canaria comme source possible de variole du singe après que quatre visiteurs ont été testés positifs

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Le populaire festival Maspalomas Gay Pride a réuni quelque 80 000 personnes d’Espagne et de l’étranger du 5 au 15 mai. Un homme de Madrid, un homme d’Italie et un homme de Tenerife ont été testés positifs pour le virus après avoir assisté au festival.

Jusqu’à présent, trente infections ont été enregistrées dans toute l’Espagne. De plus, 23 “cas suspects” sont connus. À Madrid, le ministère espagnol de la Santé a fermé vendredi un sauna après qu’il a été identifié comme une source possible d’incendie. Au moins 23 personnes ont également été infectées au Portugal voisin.

L’organisation du festival gay international Darklands, qui s’est déroulé au début du mois à Anvers, a rapporté vendredi que le service de santé du gouvernement belge avait également retracé trois infections par le virus monkeypox à ce festival. Selon l’organisation, il y a des raisons de croire que le virus a été introduit par des festivaliers venus de l’étranger.

Dans la variole du singe, le patient présente des symptômes grippaux et des éruptions cutanées, sur le visage mais aussi sur d’autres parties du corps. Depuis le début de ce mois, des dizaines d’infections ont déjà été signalées dans divers pays européens et nord-américains, dont les Pays-Bas, la Belgique et l’Allemagne. Jusqu’à présent, les infections se produisaient principalement en Afrique centrale et occidentale. Parmi les malades de la variole du singe, il y a un nombre impressionnant d’hommes qui ont des relations sexuelles avec d’autres hommes. Ils peuvent avoir été infectés par contact étroit pendant les rapports sexuels.

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