Les zones de police de Flandre occidentale contrôlent les entreprises suspectes

Cela semble être un succès, car des centaines d’entreprises ont déjà été filtrées par cette stratégie, y compris à Bruxelles et en Flandre orientale, dont plusieurs ont été judiciairement dissoutes ou déclarées en faillite. Diverses zones de police de Flandre occidentale procèdent également à de tels contrôles depuis le début de cette année. Le ministre Van Quickenborne a visité aujourd’hui une action de contrôle à la demande de la FGP de Flandre occidentale. A terme, toutes les zones de police de Flandre occidentale devraient procéder à de tels contrôles.

Les chiffres de la police montrent que 78 % des organisations criminelles de notre pays utilisent les entreprises comme couverture ou mécanisme de blanchiment d’argent. Cela concerne principalement les entreprises du secteur des transports, de l’import-export, de la construction et de la restauration. Une organisation criminelle utilise en moyenne quatre entreprises pour masquer des activités criminelles. En premier lieu, ces organisations criminelles commettent des infractions pénales, mais leurs entreprises minent également l’économie légale et créent une concurrence déloyale. C’est aussi l’un des fronts sur lesquels le crime organisé est combattu.

« A la demande de notre détective, nous partons sur la route avec un certain nombre de critères en tête. Il ne faut pas imaginer des choses trop complexes : la base c’est vraiment le bon sens. La boîte aux lettres n’est-elle jamais vidée, n’y a-t-il jamais personne présent ou les riverains ne connaissent-ils pas du tout l’affaire ? Alors ce sont des signes que quelque chose ne va pas», raconte un inspecteur de district de la Police Locale de Bruges. Ils entrent alors également et les inspecteurs font des observations. Le vice-Premier ministre et ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne a assisté mardi matin à une inspection d’une entreprise de restauration à Bruges.