Les voyageurs ne veulent pas quitter leur campement : ‘Je pars seul en box’


Les résidents du camp de caravanes sur Heezerweg à Eindhoven sont en colère et surpris. La municipalité veut se débarrasser du camp car ce ne serait pas un « milieu de vie sûr et vivable ». Mercredi matin, une lettre de la municipalité avec la décision envisagée est tombée sur le tapis. « Cela tombe à vif sur notre toit. »

Jannie de Moor, l’une des riveraines, ne le comprend pas. « Nous avons siégé avec la municipalité pendant des années pour discuter, entre autres, de l’agrandissement de notre emplacement et de la liste d’attente des jeunes résidents qui veulent leur propre place. Nous avions fait cinq pas en avant, mais c’est 5000 en arrière », dit-elle. .. déçu.

Son voisin Ad Schalks la complète. « Nous n’avions jamais entendu dire auparavant que notre camp devrait partir et tout à coup nous recevons cette lettre. Je ne la comprends tout simplement pas », dit-il, bouleversé.

« Ce n’est que la politique d’extinction à l’ancienne. »

Selon la municipalité, le camp aux quinze emplacements ne serait pas sûr et accessible. C’est pourquoi la municipalité souhaite le fermer et le rendre à la nature. « Mais qu’est-ce qui n’est pas sûr? Nous ne faisons de mal à personne d’autre. » Il n’est pas non plus clair d’après la lettre ce qui ne va pas au camp.

« Ce n’est que la politique d’extinction à l’ancienne. » Cette politique, par laquelle le nombre d’emplacements a été réduit de plus en plus vers zéro, n’est plus autorisée depuis 2018.

« Je ne pense pas qu’ils vont y arriver. »

La municipalité dit, en collaboration avec les municipalités de quartier et les sociétés de logement, qu’elle cherchera d’autres endroits pour les caravanes. Selon Ad, le déménagement coûtera très cher à la municipalité. « Ne peuvent-ils pas mieux utiliser cet argent? Je pense que c’est une action étrange de la part de la municipalité. »

Lui et ses concitoyens sont combatifs. « J’ai grandi ici. J’habite ici depuis l’âge de sept ans. Je ne partirai pas d’ici. » Jannie ne veut pas bouger non plus. « On ne s’en débarrasse que lorsqu’on est dans une boîte », lance-t-elle de manière combative.

Les habitants auront une réunion avec la municipalité lundi. Ad et Jannie s’opposeront dans tous les cas. Jannie: « Je ne pense pas qu’ils vont réussir ça. »

La décision du conseil n’est pas encore définitive. Le conseil n’a pas encore donné le coup de grâce. La décision devrait être prise dans le courant de l’année prochaine.

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