Les voisins ont de plus en plus peur d’un voisin fou


1/2 La commune a placé une caméra dans la rue (photo : Noël van Hooft)

Ils sont terrifiés, les habitants de la Bernard Zweerstraat à Waalwijk. C’est à cause d’un homme dans leur rue qui continue de devenir fou. Ses voisins le voient vandaliser des voitures et briser des vitres et disent qu’il les menace avec des marteaux et des couteaux. « Nous avons peur que quelqu’un meure bientôt », raconte un voisin. La commune de Waalwijk est consciente de la situation mais affirme ne pas pouvoir faire grand-chose.

Photo du profil de Noël van Hooft

L’émotion est visiblement vive parmi les habitants du quartier réunis au sein d’un groupe d’applications. Quatre d’entre eux racontent anonymement leur histoire à Omroep Brabant parce qu’ils ont peur des représailles de leur « voisin perturbé ».

«C’est un homme psychotique d’une trentaine d’années», commence Marie, une habitante du quartier. Selon Marie, l’homme provoque depuis des mois de nombreux troubles dans le quartier et les habitants du complexe d’appartements où il habite ne se sentent pas en sécurité.

La voisine Sanne ne dort plus et ne mange même plus normalement. Ses volets ont été brisés et ses fenêtres sont régulièrement frappées à coups de marteau. «Chaque bruit me fait me redresser et j’ai peur que quelque chose se reproduise», dit Sanne assise à l’intérieur, tremblante. « J’ose à peine sortir de chez moi, j’ai peur de le croiser et qu’il me fasse quelque chose. »

« Si tu ne bouges pas maintenant, je vais te botter le cul. »

Une autre résidente du complexe, Sofie, a eu une confrontation avec l’homme vendredi. « Il est venu vers moi dans le couloir avec un coup de poing. « Si tu ne t’écartes pas maintenant, je te donne un coup de pied », m’a-t-il crié.

Peu de temps après, la situation a complètement dégénéré. L’homme a menacé son ex avec un couteau, s’est enfui dans le quartier et a finalement été arrêté par la police qui a eu besoin d’une arme à électrochocs. L’homme a été incarcéré pendant le week-end et les résidents locaux ont pu bénéficier d’un peu de calme et de tranquillité.

« J’ai pu dormir à nouveau pendant le week-end », raconte la voisine Lotte, qui ajoute qu’elle n’a pas dormi plus de trois heures par nuit depuis des mois. « Mais ensuite, ils le relâcheront lundi. »

La commune de Waalwijk est consciente de la situation, mais déclare qu’elle ne peut pas faire grand-chose. Il n’existe aucune base légale pour expulser l’homme de son domicile. « Il a été arrêté vendredi, mais le juge a décidé qu’il pouvait rentrer chez lui. Nous ne pouvons rien y faire. »

« Il menace même les policiers avec un couteau. Comment peut-il encore se promener librement ? »

La municipalité est en discussion avec la police, les services de santé mentale et l’association de logement pour faire quelque chose pour résoudre le problème. Une caméra a déjà été installée

Les riverains ne comprennent pas du tout. « Il cause tellement de problèmes et il menace même les policiers avec un couteau ! Comment peut-il encore se promener librement ? », s’inquiète Marie, frustrée. « Il a un besoin urgent d’aide, mais il ne l’obtient pas. Le service de santé mentale nous dit de continuer à appeler si quelque chose ne va pas, mais ils ne font rien.

Selon les voisins, sa voisine immédiate a déménagé après que toutes ses fenêtres aient été brisées par l’homme. Son voisin du dessous a pour le moment déménagé ailleurs.

« Nous vivons en enfer, mais il ne me chassera pas de chez moi », conclut Sofie, après quoi elle fond en larmes. « Ils n’agissent qu’en cas de décès », conclut Lotte.

*Les noms dans cette histoire ne sont pas les vrais noms des résidents locaux. Les noms ont été modifiés pour des raisons de sécurité.



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