Les violents orages de grêle qui frappent le nord de l’Italie en ces heures sont des phénomènes typiques des plaines des États-Unis


LELe mauvais temps des derniers jours dans le nord de l’Italie et des dernières heures, en particulier dans la région de Milan, est une conséquence, selon les experts, du changement climatique. En raison du réchauffement climatique, certains phénomènes météorologiques subtropicaux, tels que les rafales descendantes et les supercellules, sont et seront de plus en plus fréquentes ici aussi, en Europe. Ce sont des mouvements d’air très violents capable d’abattre des arbres ou de découvrir des toitscomme cela s’est produit ces dernières heures à Milan.

Mauvais temps, c’est quoi le downburst

Les météorologues expliquent ce qu’est la rafale descendante Gea Ets. C’est un phénomène météorologique qui peut se former lors d’un orage lorsque le courant descendant, downdraft, est très fort et atteint le sol en s’écrasant violemment dessus et en provoquant un ‘burst’. À ce stade, l’air se dilate horizontalement à des vitesses variables et provoque de puissantes rafales de vent.

Une tornade? ça ne nous ressemble pas

Dans ce phénomène typique des changements saisonniers, l’air chaud monte. Et en même temps le froid qui est plus haut descend comme dans un couloir, s’écrasant très vite au sol. D’où la sensation d’éclatement. Et puis il se propage avec des vents très violents parallèles au sol.

Une photo de downburst, finaliste du concours Storm Photos of the Year. L’auteur est Danijel Palcic Danijel Palcic/Photos de tempête de l’année/Images de couverture/INSTARimages.com

Le downburst est donc très différent d’une tornade, dans laquelle le mouvement du vent est circulaire. Elle est dangereuse, elle peut être associée à des précipitations (pluie et grêle), on parle alors de rafale humide, s’il n’y a pas ou pas de précipitations importantes, on parle de rafale sèche.

La supercellule de l’orage

Le terme technique supercellule est utilisé par les météorologues pour désigner les orages dans lesquels il y a une rotation des courants et un mésocyclone, ou une zone de basse pression accompagnée de vents violents. Une tempête tournante, donc, typique, dans ses manifestations les plus extrêmes, des plaines américaines. Où il atteint 50 kilomètres de diamètre. En réalité, même en Europe, ils ont pratiquement toujours existé, mais ils ne se produisent pas avec cette intensité et cette fréquence.

Ces derniers jours dans la vallée du Pô, en raison des anticyclones Cerberus et Charon, il y avait beaucoup de chaleur et d’humidité. Ainsi, lors de la première collision avec de l’air froid, la supercellule a libéré grandes quantités d’eau et de glace.

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