Les vidéos portant le hashtag #microfeminism ont été vues plus de 10 millions de fois au total, avec des femmes du monde entier partageant leurs expériences.


À Parfois, pour défendre ses droits, il n’est pas nécessaire de faire de grands gestes, ni de faire de plus petits gestes. Mais l’important est qu’ils soient significatifs. C’est exactement l’idée des adeptes d’une nouvelle tendance sur TikTokk dans lequel les femmes s’engagent petits actes de féminisme, ou « micro-féminisme »comme ils l’ont eux-mêmes défini, sur le lieu de travail.

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#microféminisme : des petits gestes contre les inégalités de genre

Les vidéos avec le hashtag #microfeminism compte plus de 10 millions de vues au total, avec des femmes du monde entier partageant leurs expériences. Cela semble avoir contribué à amorcer la tendance Ashley Chaneyproducteur et présentateur de télévision, avec un clip que d’autres ont ensuite partagé, dans lequel elle déclare que sa forme préférée de microféminisme est simplement adressez-vous d’abord aux femmes dans un e-mail de groupe, comment commencer par «Salut Kathy et Joe». Suite à cela, elle invite les femmes à publier les petites actions qu’elles ont entreprises pour lutter contre l’écart entre les sexes.

Un conseil que beaucoup ont suivi : une autre utilisatrice, par exemple, a écrit que, comme elle est toujours interrompue par des hommes lors des réunions, il a décidé de les interrompre également. De plus, si un homme oui s’attribuera le mérite de l’idée ou du travail d’une femmeelle le fera remarquer.

Jusqu’où y a-t-il pour les femmes

En fin de compte, la tendance concerne les petits changements que les gens peuvent apporter, notamment sur le lieu de travail, pour lutter contre les inégalités de genre encore très présentes. Même si de nombreuses mesures ont été prises sur ce sujet au cours des dernières décennies, on ne peut certainement pas dire que la situation soit résolue. Au contraire. On sait bien que les postes les plus élevés sont encore très occupés par les hommes et peu par les femmes. et que les salaires sont beaucoup plus élevés pour les collègues masculins.

L’écart mondial entre les sexes : nous n’en sommes pas là

Les derniers résultats de Rapport mondial sur l’écart entre les sexes 2024, une carte détaillée des disparités entre les sexes qui persistent à l’échelle mondiale, montre une amélioration, mais décidément modeste. Cette année, l’indice, produit par le Forum économique mondial, a examiné 146 économies, soulignant à la fois les réussites et les défis dans la réduction de l’écart entre les sexes. Le rapport mesure l’égalité des sexes dans chaque payssur quatre dimensions cruciales : la participation et les opportunités économiques, l’accès à l’éducation, la santé et la survie et l’autonomisation politique.

#microféminisme : petits progrès, mais parité en 2158

Les progrès mondiaux, confirme le rapport, ont été modestes, avec 68,6 % de l’écart comblé en 2024. Toutefois, note le rapport, un travail considérable sera encore nécessaire pour parvenir à la pleine égalité des sexes. Dans l’état actuel des choses, il faudra en fait au moins 131 ans, soit cinq générations, jusqu’à l’an 2158bien au-delà de l’objectif de développement durable de 2030.

Les pays nordiques restent des leaders mondiaux en matière d’égalité des sexes, avec L’L’Islande confirme sa première place, avec un remarquable 93,5% de l’écart comblé et conservant sa position de leader pendant plus d’une décennie. La Finlande et la Norvège suivent, l’Europe dominant le top 10 grâce à ses scores élevés en matière d’égalité économique et politique.

Focus sur l’Italie

Le Global Gender Gap Index 2024 a positionné L’Italie à la 87ème placeavec une note globale de 0,703 sur 1, indiquant une stagnation substantielle dans la réduction des disparités entre les sexes. Ce score représente une légère baisse par rapport à l’année précédente, accompagnée d’une baisse de huit places au classement mondial. Pas très bien, donc.

Dans le secteur économique, le pays affiche une participation féminine au marché du travail de 70,1%, soulignant une sous-représentation persistante aux postes de direction Et inégalité salariale ce qui reste problématique.

Des interventions ciblées beaucoup plus incisives sont nécessaires

D’un point de vue politique, l’Italie enregistre de modestes progrès en matière de représentation des femmes dans les institutions, indiquant une légère amélioration par rapport aux années précédentes, mais encore loin de la parité. L’autonomisation politique des femmes, mesurée par leur participation aux niveaux décisionnels et leur présence dans les ministères, continue d’être un domaine crucial pour réduire l’écart entre les sexes. Même si l’Italie affiche des progrès dans certains domaines, les conclusions générales du rapport soulignent la nécessité de politiques efficaces et ciblées pour accélérer le processus et la nécessité d’un effort mondial et concerté si l’on veut constater des changements significatifs d’ici le milieu du siècle.

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