Les victimes des attentats de Zaventem et de Bruxelles furieuses de l’avancée du processus


Les victimes des attentats de Zaventem et de Bruxelles furieuses de l’avancée du processus

Ils en subissent encore aujourd’hui les conséquences : troubles de la concentration, du sommeil et autres plaintes médicales. Ils suivent maintenant le procès en ligne et sont particulièrement furieux de la façon dont les accusés tentent de détourner l’attention.

Myriam Guening et son associé Yves Collin d’Ostende témoignent : « Bien sûr que cela nous rend furieux, mais d’un autre côté : je ne pense même pas que les terroristes méritent d’être méprisés. Ils ne sont que le jeu d’un système criminel beaucoup plus vaste. Ils n’ont rien a perdre. Et leur dernière chance de perturber la société, parce que c’était leur intention, est de perturber également ce processus. (continuez à lire sous la photo)

Myriam et Yves suivent le procès au quotidien, mais il s’agit surtout de l’accusé. « Le problème, c’est que la plupart des victimes pensent qu’on parlera aussi de leur souffrance. Mais ce n’est pas l’intention d’un processus d’assises.

Le processus n’est pas le point final pour les victimes. Les attentats ont changé leur vie à jamais. « Vous faites attention tous les jours. Je prends des routes parallèles pour aller quelque part. J’évite les cinémas et les théâtres. Toutes les choses qu’il était agréable d’aller quelque part ne sont plus agréables.



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