Les Verts empêchent par principe la poursuite de la construction de l’A100


Par Gunnar Schupelius

L’autoroute de la ville devrait relier l’ouest et l’est. Il est victime d’une campagne idéologique à laquelle personne ne s’oppose avec le pouvoir, dit Gunnar Schupelius.

La sénatrice des Transports Bettina Jarasch (Verts) a déclaré la guerre au gouvernement fédéral. Il s’agit de l’autoroute des 100 villes.

Le ministre des Transports Volker Wissing (FDP) veut prolonger la route via Friedrichshain et Lichtenberg. Afin de contrecarrer ce projet, Jarasch souhaite réserver les surfaces nécessaires aux logements et aux écoles.

L’autoroute de la ville est actuellement en cours d’extension de Neukölln à Treptow. Cette 16e phase de construction devrait être terminée en 2024. Ensuite, les voies se terminent dans la rue de Treptower Park.

Avec la 17e phase de construction, l’autoroute doit passer par l’Elsenbrücke, puis sous l’Ostkreuz et par la Frankfurter Allee jusqu’à la Storkower Straße.

L’objectif de ce plan est de concentrer la circulation et de l’éloigner des zones résidentielles. C’est précisément cette fonction que l’autoroute de la ville dans la partie ouest de Berlin remplit depuis 60 ans. La partie Est devrait également bénéficier des liaisons rapides.

Mais les Verts n’ont aucune oreille pour de tels arguments. Ils ont riposté en 1997 contre l’A 113 à Schönefeld. Ils ont ensuite boycotté la 16e phase de construction de l’A 100. C’est pourquoi le maire de l’époque, Wowereit (SPD), a dissous la coalition rouge-verte prévue en 2011.

L’opposition des Verts à l’autoroute est sans concession. Ils veulent abolir les transports privés motorisés Dans ce combat, l’autoroute devient le symbole d’un système de transport qui ne devrait plus exister.

Le sénateur de la circulation Jarasch (Verts) veut empêcher de nouvelles constructions à travers Friedrichshain et Lichtenberg Photo : Sven Darmer

Peu leur importe que la majorité de la population suive cette voie. La majorité ne suit apparemment pas, ils veulent l’autoroute, comme on peut le voir en regardant la ville tous les jours, où se déroule le vote avec les roues.

Cette majorité n’a pas besoin de l’autoroute pour ses loisirs, mais pour ses obligations professionnelles et privées. Quiconque compte sur une voiture ou un camion ne peut pas se permettre d’être coincé dans la circulation, il a besoin d’un réseau routier bien développé et de routes sans intersections.

Après tout, une autoroute urbaine n’est rien de plus qu’une route sans intersections, sur laquelle vous roulez un peu plus vite, 60 ou 80 kilomètres à l’heure au lieu de 50. De cette façon, moins de gaz d’échappement sont produits, moins d’énergie est utilisée, des murs, les tunnels et les auges réduisent le bruit de la circulation.

Par ailleurs, la majorité au Bundestag allemand, qui finance les autoroutes, est favorable à la poursuite de la construction de l’A 100, tout comme la majorité à la Chambre des représentants de Berlin.

Cependant, le SPD de Berlin, avec le maire au pouvoir Giffey, qui est en réalité à l’origine de la construction de l’autoroute, est incapable de s’affirmer face aux Verts et à leur propagande radicale, qui reçoit également le soutien de la gauche.

Et c’est ainsi que le plus important projet de construction de routes à Berlin, qui devait relier l’Est et l’Ouest, est annulé.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]



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