Les ventes de feux d’artifice continuent malgré l’inflation : “On ne vit qu’une fois”


Dans la rue à Baerle-Duc, Duncan et Kristiaan transportent des cartons remplis de feux d’artifice. Les deux amis de Waddinxveen viennent d’en acheter plus de 600 euros. Inflation ou pas inflation, peu importe pour les amateurs de feux d’artifice : “On ne vit qu’une fois et c’est bien trop amusant”, disent la plupart. Les ventes ne sont donc pas affectées par l’inflation.

“Si vous gagnez bien, vous pouvez aussi le manquer”, explique Duncan, qui vient de s’appauvrir de plus de 600 euros après sa visite au magasin de feux d’artifice. Et l’inflation ? Il s’en fiche et n’a donc pas dépensé un centime de moins en feux d’artifice : « Il faut aussi s’amuser dans la vie », dit-il.

“Je me fiche de dépenser une dizaine d’euros ou des centaines d’euros dessus.”

Kristiaan n’a pas non plus rogné sur les feux d’artifice, malgré l’inflation et les prix élevés : “J’aime ça, le réveillon, un verre, un beau feu d’artifice, c’est juste du plaisir, je pense que c’est le plus important. L’argent ne joue aucun rôle pour Kristiaan.” feu d’artifice : “Que je dépense une dizaine d’euros, comme j’en avais l’habitude étant enfant, ou des centaines d’euros maintenant, peu m’importe, du moment que j’en profite”.

“Ce n’est qu’une fois par an le réveillon du Nouvel An.”

Dans le magasin de feux d’artifice Zena à Baerle-Duc, il y a beaucoup de monde ce samedi avant Noël. Les clients qui achètent des feux d’artifice ne veulent généralement pas être devant la caméra. Le sujet est apparemment trop sensible pour cela. Mais lorsqu’on leur demande s’ils ont réduit les feux d’artifice, la réponse est non à l’unanimité. Ou comme le dit un homme, “Vous ne vivez qu’une fois et c’est le réveillon du Nouvel An une seule fois par an.”

Foule au commerce de feux d'artifice Zena (Photo: René van Hoof)
Foule au commerce de feux d’artifice Zena (Photo: René van Hoof)

René de Rotterdam vient d’acheter des feux d’artifice décoratifs et un forfait pour le petit avec sa fille. Selon lui, réduire les feux d’artifice n’est pas nécessaire: “C’est juste une partie de cela, avec du vieux sur du neuf, alors continuez.”

“Il y a simplement plus de feux d’artifice amusants à vendre ici.”

Jules de Breda est venu à Baerle-Duc avec son père et ses frères : “Parce qu’il y a plus de feux d’artifice amusants à vendre ici”. Il vient d’acheter des feux d’artifice décoratifs et claquants pour un peu plus de 100 euros. Il dit qu’il réduit un peu les feux d’artifice : “Parce que les feux d’artifice eux-mêmes deviennent aussi plus chers”. Il y a une raison simple pour laquelle il a quand même eu un grand impact : “Parce que nous sommes plutôt bons”, est la réponse honnête.

Gijs du magasin de feux d’artifice Zena remarque également que la vente de feux d’artifice n’est pas affectée par l’inflation : « En fait, nous ne le remarquons pas. Après la crise corona, c’est la première fois en trois ans que les gens sont à nouveau autorisés à acheter des feux d’artifice et tout le monde va jusqu’au bout. Le tableau d’ensemble est le même qu’en 2019 », explique le vendeur de feux d’artifice.



ttn-fr-32