Les vélos de Raphaël volés dans le local gardé de la gare : “Comment est-ce possible ?”

Garer votre vélo en toute sécurité dans le garage à vélos de la gare de Bergen op Zoom n’est pas une option. Bien que le parking soit gardé, de nombreux vélos sont volés. Raphaël Steenbergen en sait quelque chose. Son vélo électrique a été volé deux fois depuis mars. “Je n’ose plus y mettre mon vélo.”

Raphaël Steenbergen de Lepelstraat se déplace tous les jours en vélo électrique vers et depuis la gare de Bergen op Zoom pour son travail. “Je suis revenu le soir en mars et il n’y avait qu’un câble antivol bien coupé.” Il était très contrarié à ce sujet. “C’était une moto belle et chère. J’étais un peu contrarié.”

Heureusement, Raphaël était bien assuré et a pu s’acheter un nouveau vélo électrique. En plus d’un antivol à chaîne épaisse pour les motos, il utilisait désormais également un antivol à manille épaisse pour sécuriser son vélo. “J’ai pensé: je ne laisserai pas cela m’arriver une deuxième fois.”

‘surveillé’
Cependant, c’est encore arrivé la semaine dernière. “Ils ont coupé les deux écluses. L’odeur du feu flottait encore dans le local à vélos”, raconte Raphaël. Il se demande quelle est la valeur de la mention « parking à vélos surveillé » sur la façade du bâtiment de la gare.

Le porte-parole de la NS, Arno Leblanc, a déclaré que le parking de Bergen op Zoom est sécurisé par une porte qui ne peut être ouverte qu’avec la carte à puce des transports en commun et avec des caméras. “Ils sont liés à la salle de contrôle NS. Si une situation suspecte est constatée, nous contacterons immédiatement la police.”

En colère et impuissant
La déception de Raphaël s’est rapidement transformée en colère et en impuissance. “J’ai demandé aux NS s’ils voulaient revoir les images de la caméra de ce qui s’était passé. Ils étaient les seuls à pouvoir le faire et n’y étaient pas autorisés, car seule la police est autorisée à demander et à visionner les images.”

Son histoire n’est pas isolée. Marijn Staps de Bergen op Zoom s’est fait baiser deux fois en deux mois. “La dernière fois, le 27 juin, il y a eu deux autres victimes. Si vous vous renseignez sur les images des caméras de la NS ou si vous voulez en discuter, vous frapperez le service client la tête contre le mur.”

Pas de priorité
Les deux victimes ont également reçu de mauvaises nouvelles de la police. “Je l’ai signalé à la police, mais deux jours plus tard, j’ai reçu un message indiquant qu’ils n’enquêtent pas”, raconte Raphaël. Il doute que la police ait demandé les images de vidéosurveillance.

Marijn a également estimé qu’elle n’était pas prise au sérieux. “La police a dit avec désinvolture que ce n’était pas une priorité parce qu’elle avait des problèmes de capacité.” La police reconnaît qu’elle n’arrive pas toujours à contourner les vols de vélos faute d’effectifs.

Points de référence
S’il y a du temps, il doit y avoir quelque chose de tangible avec lequel commencer une enquête. Pensez à un agresseur qui peut être vu reconnaissable sur les images de la caméra. Bien que la police se rende compte qu’un tel vol est très ennuyeux. Ce sont souvent des vélos électriques qui coûtent entre 2000 et 3000 euros.

Marijn se demande pourquoi les chemins de fer néerlandais et la police n’agissent pas vraiment. « Si vous me demandez, c’est du crime organisé. Cela doit être abordé par les politiciens. Cela ne peut pas et ne doit pas continuer. La NS trouve également la situation “inacceptable” et souhaite installer des caméras intelligentes qui reconnaissent elles-mêmes les vols.



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