Les véhicules sans conducteur Cruise de GM interdits sur les routes de Californie


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Les régulateurs californiens ont interdit les véhicules autonomes de Cruise des routes de l’État, ce qui représente un revers pour l’entreprise appartenant à General Motors moins de trois mois après avoir obtenu le droit d’exploiter un service complet de robotaxi à San Francisco.

Les voitures de l’entreprise ne sont « pas sûres pour le public », a déclaré le Département des véhicules automobiles de Californie en annonçant qu’il révoquait les permis de Cruise pour tester et déployer ses véhicules sur la voie publique. Il a déclaré que Cruise avait été suspendu en vertu d’une règle régissant le cas où un “constructeur a déformé toute information relative à la sécurité” de ses véhicules.

Les voitures entièrement autonomes de Cruise, basées sur la Chevrolet Bolt de GM, étaient devenues un spectacle familier dans les rues de San Francisco ces derniers mois, en particulier le soir, lorsque l’entreprise exploitait une flotte de 300 véhicules.

L’unité GM a réalisé une avancée importante début août lorsque la commission des services publics de Californie lui a accordé, ainsi qu’à Waymo, la société de voitures autonomes d’Alphabet, le droit d’exploiter des services de taxi sans conducteur à grande échelle dans tout San Francisco, sans aucune restriction.

Moins de deux semaines plus tard, le DMV a annoncé une enquête sur un certain nombre d’accidents impliquant les véhicules de Cruise et a ordonné à l’entreprise de réduire immédiatement de moitié la taille de sa flotte. Les incidents comprennent une collision entre une voiture de Cruise et un camion de pompiers, dans lequel Cruise a déclaré que sa voiture avait été capable d’identifier le camion dans une voie venant en sens inverse et avait tenté de freiner, mais n’avait pas pu empêcher une collision.

La décision prise en août par la Californie d’autoriser les taxis entièrement sans conducteur à circuler librement dans les rues de San Francisco a été prise malgré l’opposition généralisée des autorités municipales et des groupes d’intérêt public. Les critiques ont fait valoir que les voitures sans humains au volant n’avaient pas été testées suffisamment largement pour supprimer toutes les restrictions en ville. Ils ont également souligné des incidents antérieurs au cours desquels des voitures autonomes avaient obstrué les véhicules d’urgence, présentant un risque potentiel pour la sécurité.

Le DMV a déclaré qu’il avait le droit de « suspendre ou révoquer immédiatement les permis » s’il jugeait « qu’il existe un risque déraisonnable pour la sécurité publique ». Il a ajouté qu’il n’y avait « pas de délai fixé pour une suspension ». Cruise n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.



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