Les Unifs veulent dix programmes de master enseignés en anglais, mais Weyts rejette les candidatures

La réglementation linguistique actuelle stipule qu’il doit y avoir un équivalent en néerlandais pour chaque master en langue anglaise. Les universités souhaitent supprimer la variante néerlandophone pour certains masters spécifiques. «En plus d’une option en anglais, il faut conserver une option en néerlandais», explique Weyts. « Les étudiants flamands ont droit à une éducation de qualité dans leur propre langue, de la maternelle jusqu’à la dernière année universitaire. »

L’année dernière, Weyts est intervenu dans la suppression progressive des programmes de master en langue néerlandaise. Ensuite, il y a eu une bataille pour la piste de génie civil – selon Weyts, une pièce maîtresse de la région du savoir qu’est la Flandre.

Il s’agit là encore de cours très spécifiques, souligne Jan Danckaert, recteur de la VUB et président du Conseil interuniversitaire flamand (Vlir). Il est surpris par l’intervention du ministre. « Dans les domaines à forte intensité de recherche, l’organisation d’un master en langue néerlandaise crée une charge de travail très élevée pour les cours. Cela demande beaucoup d’énergie, alors que parfois cela ne concerne que quelques étudiants, voire aucun. »

Weyts souligne que le prochain décret sur l’éducation contient un compromis. Les équivalents néerlandais des cours de langues étrangères seront alors, comme pour les autres cours, en grande partie dans une autre langue. Cela concerne 18,33 pour cent dans les programmes de licence et jusqu’à 50 pour cent dans les programmes de master.



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