Les Ukrainiens redonnent de la couleur au parc de vacances désolé près de Gees. « Ils sont les bienvenus ici et nous essayons également de les impliquer dans des activités »

Les 32 réfugiés ukrainiens de De Wolfskuylen près de Gees seront bientôt rejoints par des dizaines de compatriotes. Mercredi soir, les habitants des villages environnants ont pu jeter un œil à la salle de loisirs cloutée.

Trouver un installateur et un entrepreneur qui a transformé la grande salle de loisirs du parc de vacances en dortoir était très excitant, admet le chef de projet André Kolk. Il est responsable de l’accueil des réfugiés dans la commune de Coevorden. « Mais nous avons eu de la chance. »

Dans deux semaines arriveront les nouveaux résidents qui ont été hébergés pendant environ un an et demi dans quarante logements dans le quartier résidentiel d’Ossehaar à Coevorden. La municipalité souhaite y construire une quarantaine de logements en propriété et une quarantaine de logements en location sociale.

Aucune dissonance

À Ossehaar, les habitants ont d’abord résisté, se sentant dépassés par la décision. Il n’y a pratiquement aucune discorde audible autour de l’accueil des Ukrainiens à De Wolfskuylen.

Les habitants de Gees, qui ont jeté un coup d’œil mercredi soir, louent particulièrement la bonne interaction entre les deux groupes de population. « S’il y a une demande d’aide ou d’assistance, on voit ce qu’on peut faire », explique un homme. Un autre : « Ils sont les bienvenus ici et nous essayons aussi de les impliquer dans des activités. »

Reprendre

Le parc de vacances près de Gees n’est plus utilisé en tant que tel depuis des années. Le panneau d’entrée est devenu vert et le site d’environ 8 hectares donne une impression aride et désolée. Il a été repris il y a deux ans par la société Hofparken, qui souhaite revitaliser le quartier à long terme.

C’est ce que font déjà les Ukrainiens, qui y ajoutent de la couleur. L’avantage de ce lieu d’accueil, où les personnes peuvent être hébergées au moins jusqu’en avril 2025, est la présence de toilettes et de douches. Il y a aussi un bar. Sans la vente d’alcool, bien entendu.

Depuis un an et demi, 32 Ukrainiens, âgés de 17 à 81 ans, sont hébergés dans un ancien logement de groupe situé dans le parc. 40 à 50 autres compatriotes viendront bientôt s’y ajouter. D’autres sont hébergés sur le site Cosis In de Goorn, sur la Commissaris Gaarlandtlaan à Coevorden. Sleen accueille également des Ukrainiens.

Langue professionnelle

Dans la commune de Coevorden, cela concerne au total environ 200 personnes. Le chef du projet, André Kolk, estime que tout se passe plutôt bien. « Ils apprennent le néerlandais et désormais aussi une langue professionnelle spécifique, par exemple pour pouvoir lire et comprendre les consignes de sécurité au travail. »

Un grand nombre d’entre eux travaillent dans la restauration, dans des entreprises de production, des crèches, des constructeurs automobiles et dans la construction. « Les employeurs demandent régulièrement s’il y a davantage de travailleurs ukrainiens disponibles. Parce qu’ils sont un exemple pour les salariés néerlandais en termes d’éthique de travail. »

Animaux domestiques

En plus des nouveaux résidents du parc de vacances, des animaux de compagnie arrivent également. « C’est tout à fait une chose », déclare Kolk. « Il y en a beaucoup. Surtout les chiens et les chats. Cela demande un peu de tolérance de la part des autres résidents, mais ça marche. »

Un chat est assis au milieu des escaliers et se lave longuement. L’animal a l’air dérangé lorsqu’un résident veut passer en détail.



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