Kharkiv a été l’une des premières villes d’Ukraine à subir des tirs nourris après l’invasion russe. La ville a été complètement encerclée pendant un certain temps et il y a eu de violents combats, de sorte qu’il ne reste plus que des décombres et des bâtiments détruits.
Contre toute attente, les troupes ukrainiennes parviennent à stopper l’avancée russe. Cela s’est produit pendant les premières semaines de mars. Depuis lors, la Russie a tenté à plusieurs reprises de rentrer dans la région, mais a échoué en partie grâce aux troupes de Konstantin. Ils surveillent la périphérie de Kharkiv et tentent d’empêcher une attaque russe majeure.
S’il n’est pas question d’une grande offensive, les bombardements russes n’ont jamais vraiment cessé. L’intensité augmente également, selon les troupes ukrainiennes déployées à Kharkiv. « Les attaques à la roquette se multiplient et les images satellites montrent des soldats russes faisant la queue dans le village occupé de Shevchenkove, près de Kharkiv. » Selon l’un des soldats ukrainiens, il y aurait jusqu’à 50 chars et huit bataillons.
Pendant ce temps, les soldats ukrainiens à Kharkiv sont obligés de se défendre avec « des armes datant de l’ère soviétique », a déclaré Konstantin. « Nous n’avons tout simplement pas vu d’armes occidentales ici ».
Le professeur de politique internationale David Criekemans (UAntwerp) a déclaré plus tôt que le retrait des Russes de Kharkiv était un retrait stratégique. « La Russie a adapté son modèle et mise sur une stratégie de concentration. Ils se sont stratégiquement retirés de Kharkiv et ont rassemblé pas mal de troupes à déployer dans la région de Louhansk, de l’autre côté du fleuve. Lougansk tombera sans aucun doute et ce ne sera qu’une question de temps pour le reste de Donetsk. »