Vendredi, les employés du secteur de la métallurgie cesseront à nouveau de travailler à Assen et à Emmen. Ils ont eu plusieurs grèves depuis novembre de l’année dernière en raison de leur mécontentement face aux négociations de la convention collective de travail avec leurs employeurs.
Le début de la grève, c’est une nouvelle convention collective de travail qui est meilleure pour les salariés. La précédente convention collective de travail pour la métallurgie et la technologie a expiré en octobre et un nouvel accord n’a pas encore été conclu. Une demande importante des syndicats est que les salaires dans le secteur métallurgique augmentent de 5 %.
“Attitude irrespectueuse”
De plus, ils veulent “un salaire équitable pour les jeunes, les femmes et les intérimaires”. S’il appartient aux syndicats, le salaire minimum brut sera d’au moins 14 euros de l’heure et les salaires des jeunes seront réduits. Les syndicats exigent également que les travailleurs âgés puissent prendre leur retraite trois ans plus tôt.
“En raison de l’attitude irrespectueuse des employeurs, nous constatons une augmentation de la volonté d’agir dans tout le pays, nous allons donc continuer à faire campagne, également ici à Drenthe”, déclare Pieter Beuzenberg, directeur régional du syndicat FNV Metaal. “La combinaison de la hausse de l’inflation et du retard de l’évolution des salaires frappe durement les travailleurs dans leurs portefeuilles. On gagne beaucoup d’argent dans le secteur, mais les employés n’en profitent pas.”
Assen et Emmen
Les grévistes peuvent se présenter vendredi sur le parking en face du Bonte Wever à Assen ou sur le parking derrière l’hôtel Emmer Fletcher. Selon les organisateurs FNV Metaal, CNV Vakmensen et De Unie, «l’heure de pointe» est à 09h30. Une rue dite de grève est en cours de mise en place, où les participants peuvent s’inscrire numériquement depuis la voiture.