Les tireurs, à qui c’est le tour : de Nico Gonzalez à Giroud, changements en vue


Leao s’est proposé à Milan, mais Olivier devrait rester. Attention à Niang à Empoli et aussi à la Fiorentina. Beltran s’échauffe

Francesco Pietrella

Les clubs se sont emparés des anciennes hiérarchies pour les émietter peu à peu, au nom du changement. Le mot clé est « révolution ». Ce qui vient après « réflexion ». Certains tireurs de penalty ont changé. Les entraîneurs ont choisi de se concentrer sur d’autres chevaux après avoir été témoins, impuissants, d’erreurs décisives. Et c’est pourquoi ils évaluent des alternatives.

maison milanaise

Prenons Milan. Contre Bologne, lors du match nul 2-2 à San Siro, les supporters ont levé les yeux au ciel après avoir vu Theo et Giroud échouer. Ce dernier n’a raté que trois penaltys depuis 2012, mais tous sur les deux dernières années. Leao, ambitieux et impulsif, a proposé de botter le prochain, mais l’historien impose des réflexions : Rafa a raté le seul penalty botté parmi les professionnels. Le 26 mars 2023, lors de la victoire 6-0 du Luxembourg contre le Portugal, il est hypnotisé par Anthony Moris. Il a marqué les deux autres penaltys de l’équipe de jeunes. Le premier contre l’Italie de Scamacca en 2015. Entre les poteaux se trouvait Giacomo Satalino, aujourd’hui à la Reggiana en Serie B.

tireur d’élite Dybala

L’alternative la plus crédible serait Christian Pulisic, qui ne commet jamais d’erreurs avec l’équipe nationale américaine : sept buts sur sept, plus quelques penaltys marqués dans l’équipe de jeunes du Borussia Dortmund. Voyons ce que fera Pioli. Reste cependant l’incroyable moyenne du spécialiste Giroud : 33 penaltys marqués sur 37 tentatives. Avant d’en manquer trois contre les Rossoneri, il en avait raté un en Coupe de la Ligue contre Coventry. Un autre cas curieux concerne la Roma, qui a débuté l’année avec un tandem de tireurs envié par la moitié de la Serie A. D’un côté Romelu Lukaku, avec un score de 36 penaltys marqués sur 42 ; de l’autre, cependant, Joya Dybala, qui de 2017 à aujourd’hui n’a échoué qu’une seule fois, se laissant hypnotiser par Vid Belec lors d’un match Salernitana-Juventus le 30 novembre 2021. Cette année, elle a inscrit cinq penaltys en Serie A et un en Coupe. L’Italie n’a commis aucune erreur, tandis que Lukaku en a raté une contre Lecce.

autour de l’Italie

Cas curieux à la Fiorentina. La Viola a jusqu’à présent présenté quatre tireurs : Nico Gonzalez, Bonaventura, Beltran et Nzola. Le premier, qui a marqué six fois sur sept en Serie A, a été hypnotisé par Sommer la dernière fois, tandis que Bonaventura et Nzola ont tous deux échoué. Beltran a marqué la seule fois où il a été appelé à l’action. Attention aux hiérarchies. Chapitre Lazio : Immobile est le troisième meilleur tireur de penalty de l’histoire de la Serie A après Totti et Baggio, mais sa performance nécessite des évaluations : l’adjoint est Luis Alberto (trois erreurs sur huit tentatives). A Sassuolo cependant, compte tenu de l’arrêt de Berardi jusqu’à la fin du mois, ce sera le tour de Laurienté ou de Pinamonti, tandis qu’à Atalanta ce sera à nouveau le tour de Koopmeiners. De Ketelaere a botté le dernier. Aucun doute sur l’Inter de Calhanoglu et le Frosinone de Soulè. A Naples, cependant, quatre tireurs différents ont tiré, mais les premiers de la liste restent Politano et Osimhen, tandis que la Juve continuera de s’appuyer sur Vlahovic (attention à Chiesa). La gestion de Vérone est plus compliquée. Djuric est parti, Henry en a raté un contre l’Inter. Le tireur d’élite reste donc Ondrei Duda, qui a marqué 12 fois sur 15. Enfin, attention à Empoli : Mbaye Niang, arrivé en janvier en provenance d’Adana, a marqué 16 buts sur 22 dans sa carrière. Il peut gravir les échelons dans la hiérarchie. .





ttn-fr-4