Les syndicats protestent contre la loi interdisant les manifestations, notamment les perturbations chez De Lijn et la STIB

De Lijn exploite 58 pour cent de ses bus et tramways dans toute la Flandre. Réparties par province, les nuisances sont les plus importantes à Anvers (53 pour cent), tandis qu’elles sont légèrement moindres dans la ville d’Anvers (51 pour cent). Seuls 44 pour cent des trajets du tramway côtier seront effectués jeudi, a indiqué De Lijn.

Dans les autres provinces, environ six bus et tramways sur dix circulent : 56 pour cent en Flandre occidentale, 60 pour cent dans le Brabant flamand, 61 pour cent dans le Limbourg et 66 pour cent en Flandre orientale. Pour Gand, cela représente 65 pour cent.

Dans l’application et via le site Internet, les voyageurs peuvent vérifier exactement quels trajets sont supprimés. De cette façon, les trajets disponibles et la situation la plus récente sont affichés.

A Bruxelles, seule la ligne 1 du métro circule, qui a été prolongée jusqu’à Erasmus, rapporte le MIVB vers 6h30. Il y a également du trafic sur les lignes de tramway 3, 4, 7, 8, 9, 51 et 92 le jeudi, ainsi que sur les lignes de bus 12, 34, 36, 46 (uniquement entre Moortebeek – Anneesens), 50, 53, 56. , 59 , 65, 71, 87 (étendu à Zwarte Vijvers), 88 et 95.

Des problèmes sont également attendus chez la société de transport wallonne TEC.

Les trois syndicats et la société civile au sens large considèrent le projet de loi de Van Quickenborne comme une attaque contre leur droit de faire entendre leur voix. Le projet autorise les juges à interdire aux émeutiers de manifester.

Une action est prévue à 10 heures au cabinet du Ministre Van Quickenborne à Bruxelles, suivie d’une manifestation vers les sièges d’Ecolo/Groen et PS/Vooruit.



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