De nouvelles grèves dans les transports régionaux pourraient suivre en janvier. Les membres des syndicats FNV, CNV et VVMC sont mécontents de l’offre de négociation collective faite par les employeurs du secteur. Si les entreprises de transport comme Arriva ne répondent pas aux demandes d’une meilleure offre salariale avant une certaine date, des « actions collectives » suivront.
Selon le directeur de la FNV, Edwin Kuiper, il est tout à fait possible qu’il y ait des grèves si les employeurs ne répondent pas à l’ultimatum. VVMC parle d’éventuelles « actions collectives ». La date limite n’est pas encore connue.
Le conflit tourne autour de l’une des deux conventions collectives de travail dans les transports régionaux, qui concerne principalement le personnel de train des opérateurs ferroviaires régionaux et certains chauffeurs de bus. Pour ces quelque 1300 salariés, les syndicats exigent que les salaires augmentent automatiquement en fonction de l’inflation, désormais très élevée. Selon les syndicats, les employeurs proposent beaucoup moins.
Depuis la mi-novembre, patronat et syndicats négocient également l’autre convention collective régionale du transport, qui concerne quelque 12 000 salariés. Si ces pourparlers échouent, cela pourrait conduire à des grèves conjointes des deux groupes en janvier.
En octobre, il y avait encore trois jours de grèves comme moyen de pression pour la convention collective de travail plus large pour les transports régionaux, organisée par FNV. Il y avait aussi une manifestation à la province, cliente des transports publics de Drenthe. De nouvelles actions devaient suivre en décembre, mais elles ont été annulées la semaine dernière.