Le 5 mai : « Le seul grand regret de ma carrière avec les Nerazzurri concerne précisément cette journée incroyable, dans un sens négatif. Mais je suis convaincu que nous avons perdu ce championnat au Chievo Vérone, avec l’égalisation de Cossato dans les dernières minutes du temps additionnel et, surtout, avec deux penaltys sensationnels non accordés à l’Inter. À partir de là, j’ai eu le sentiment que quelque chose pouvait mal tourner à Rome aussi et c’est effectivement ce qui s’est produit. Dans les jours qui ont précédé le match contre la Lazio, on a entendu dire que les joueurs des Biancocelesti étaient satisfaits et qu’ils joueraient de manière « tranquille ». Je me souviens de Poborsky déchaîné dans ce match ! C’était une énorme déception du résultat et je garde encore un très mauvais souvenir de cette journée… ».
Sur la relation Cuper-Ronaldo : « Il n’y avait aucun sentiment entre les deux, pas du tout. Ils ne se parlaient pas, ils ne discutaient pas et ne communiquaient pas ; ils se disputèrent dès le début sur des problèmes de poids et de tactique. Mais je dis toujours : quand on a un joueur comme Ronaldo, que peut-on lui dire d’autre que de le laisser faire ce qu’il préfère sur et en dehors du terrain ? Cuper n’avait qu’à le laisser tranquille et attendre qu’il marque pour résoudre ses matchs. Vous auriez dû permettre à Ronaldo de manger quelque chose de plus, le laisser sortir et attendre qu’il fasse exploser le San Siro. Cuper était un excellent entraîneur, mais c’était l’erreur de Ronaldo. »
© TOUS DROITS RÉSERVÉS