Les sortants de l’école trouvent du travail plus facilement que jamais, même ceux qui n’ont pas de diplôme

ÉconomieLes sortants scolaires ont le vent en poupe sur le marché du travail. Le nombre d’entre eux qui ne trouvent pas d’emploi au bout d’un an n’a jamais été aussi faible au cours des 10 dernières années. Même ceux qui n’ont pas de diplôme et qui ont quitté l’école trouvent du travail. Mais entrer sur le marché du travail sans diplôme reste une mauvaise idée, selon le VDAB.

Le fait que le marché du travail flamand se soit rétabli assez rapidement après la crise du corona a été bénéfique pour les jeunes quittant l’école. C’est ce qui ressort du rapport annuel sur les sortants scolaires du VDAB, présenté par le ministre flamand du Travail Jo Brouns (CD&V). Sur les 64 000 jeunes qui ont quitté l’école en 2020, seuls 6,6 % étaient toujours à la recherche d’un emploi un an plus tard. C’est un chiffre exceptionnellement bas. Au cours de cette période, plus d’emplois ont été créés que perdus, ce qui a entraîné une augmentation spectaculaire des possibilités d’emploi pour les sortants de l’école. La concurrence avec les autres demandeurs d’emploi était également plutôt faible.

Quiconque postule sans diplôme trouve un travail plus facile qu’avant : 23 % d’entre eux se sont avérés toujours à la recherche d’un emploi après un an. Malgré la baisse par rapport à l’année précédente, ce pourcentage est élevé. Il est donc et reste plus difficile de trouver un emploi sans diplôme, même en période économiquement favorable. Aujourd’hui, avec un nombre record d’offres d’emploi, le marché du travail flamand fait appel à des mains non qualifiées. Mais le VDAB conseille aux jeunes fatigués de l’école d’obtenir d’abord un diplôme : « Les métiers qui ne demandent pas de diplôme offrent peu d’opportunités de carrière. Ce sont aussi des emplois qui disparaissent le plus rapidement lorsque l’économie ne va pas bien. Ceux qui ont un nombre limité de compétences sont également moins flexibles pour travailler ailleurs », prévient Ghysels.

Plus le niveau d’instruction est élevé, plus les opportunités d’emploi sont grandes
Une tendance qui se poursuit année après année : plus le diplôme du bachelier est élevé, meilleures sont les cartes sur la table des candidatures. Parmi les sortants de l’école qui n’avaient qu’un diplôme d’études secondaires, 8 % recherchaient un emploi au bout d’un an. Ceux qui ont un baccalauréat ou une maîtrise s’en sortent beaucoup mieux : seulement 2 % de ces jeunes cherchaient un emploi. Ces pourcentages contrastent avec celui des jeunes qui n’ont pas de diplôme secondaire : 23 % restent au chômage après un an.

Cela ne signifie pas que tout le monde devrait aspirer à un diplôme universitaire : « Chaque diplôme supplémentaire après le lycée fait déjà une grande différence », déclare Joris Ghysels, responsable du département des études du VDAB. Par exemple, les opportunités d’emploi des jeunes qui obtiennent un diplôme en alternance – ce que l’on appelle l’apprentissage en entreprise – ou ceux qui optent pour l’enseignement professionnel supérieur. « C’est plus facile pour un employeur d’embaucher quelqu’un qui choisit un métier après ses études secondaires », semble-t-il.

Si vous optez pour une formation en soins, vous optez également pour la sécurité de l’emploi. Un an après l’obtention de leur diplôme, seulement 1 % des diplômés en soins de santé qui quittent l’école sont toujours à la recherche d’un emploi. Cette tendance ne s’inversera pas de si tôt : « Le besoin de soins et la demande de professionnelles en soins ne vont pas diminuer tout de suite, au contraire. Le vieillissement du personnel soignant augmente, la population a de plus en plus besoin d’aide et les soins deviennent plus complexes, ce qui signifie qu’il faudra des mains supplémentaires », conclut Ghysels.



ttn-fr-3