Les soins informels sont un sens du devoir, de la pitié, de la résignation – mais Channel Social met l’accent sur l’amour

Vous avez ces mots qui vous font immédiatement vous sentir mal. La migraine en est une. Soignant. Demandez de l’aide, pire encore. Mais le pire de tout je pense : soignant. C’est peut-être parce que je lis toujours le martyre, ce qui n’est même pas une lecture si folle dans ce cas. Et si vous me demandez pourquoi je pense que c’est un mot si stupide, je ne peux même pas vraiment vous expliquer pourquoi. Je pense que c’est dans l’association avec une femme laborieuse, soupirante et qui se sacrifie. Une personne qui souhaite silencieusement la mort de ses vieux parents pas trop gentils et qui fait donc tout son possible pour qu’ils compensent ses mauvaises pensées. Je sais, cela en dit probablement beaucoup sur moi, mais je n’ai pas envie de me pencher là-dessus pour le moment (mes parents sont déjà décédés, si vous vous posez la question).

Maintes et maintes fois, j’ai suggéré de regarder Chaîne sociale out, une série en six parties de Human dans laquelle six sets se succèdent. Mère et enfant, fille et père, femme et femme, mari et femme, femme et mari, sœur et frère. En dehors de leur relation familiale et/ou amoureuse, il existe une autre relation : celle de soignant et d’aidé. Ou, si je veux me tourmenter : demandeur et soignant. Je me suis obligé à regarder les quatre premiers épisodes, la cinquième partie était mardi soir. Et oubliez tout ce que je disais si hardiment avant, car bien sûr les larmes coulaient sur mes joues. Melinda, 18 ans, qui s’occupe de sa mère atteinte d’une lésion cérébrale acquise et de sa petite sœur. Mariska, avec quatre enfants et un travail à temps partiel, s’occupe de son mari à moitié paralysé. Et René constate que sa femme ne peut plus s’occuper de lui et décide qu’elle doit l’emmener à la maison de retraite.

Le labeur, le labeur et le sacrifice ont certainement lieu, non seulement par les femmes, mais aussi par un mari attentionné. Il y a aussi l’amour, c’est ce que soulignent les (trois) réalisateurs. Des conjoints se tenant la main, un câlin, un bisou, la caméra l’enregistre. Est-ce le simple amour qui anime les inquiets ? Il doit aussi y avoir un sens du devoir, de la pitié, de la résignation, de l’accoutumance. Et nécessité. Parce que si les proches ne s’en occupent pas, qui le fera ? Le gouvernement semble être une femme (anonyme) Chaîne sociale trouver. Elle a « démissionné » en tant qu’aidante informelle parce qu’elle ne veut plus être « au service de BV Nederland gratuitement et pour rien ». Son désespoir est compréhensible, mais le gouvernement ne peut s’empêcher que ses parents aient besoin d’aide. Il y a cinq millions d’aidants informels, soit 1 Néerlandais sur 3 à 4. Ensuite, il ne reste plus beaucoup de monde pour aider à soigner ceux qui soignent.

Luc rugit à la mer

Luc, 15 ans, porte le manteau du réalisateur Tim Bary autour de ses épaules. Il s’est enfui d’une institution pour jeunes fermée sans manteau. On le voit dans le film 2DOC Luc (Humain) alors qu’il monte dans la voiture du réalisateur, haletant. Cela a-t-il été convenu ? Ou Luc s’est-il faufilé puis a-t-il appelé Bary ? Je comprends d’après les titres qu’il suit Luc depuis quelques mois. Mais ce que nous en voyons ne couvre que l’évasion de plus de 24 heures. Luc engloutit un sandwich au döner. Fume un joint ou deux, trois. Hurle au vent contre le vent dans « les juges du cancer » et « élève tous ceux qui donnent la haine au cancer », mais il parle aussi d’une « fille douce du cancer ».

Que raconte-t-on ici ? Que Luc a du mal ? Oui je vois. Que c’est terrible, un enfant en institution fermée ? Je pense. Au fur et à mesure que la soirée avance, le réalisateur est toujours avec le gamin dans le ventre. Où doit-il dormir ? À son domicile? Mieux vaut pas, pense-t-il. Ensemble dans sa voiture ? Très bien alors. Juste à temps, le père de Luc envoie un SMS pour qu’il puisse venir coucher avec lui. Le lendemain, après une visite éclair à sa mère, Bary dépose Luc à l’institution derrière de hautes clôtures. « C’était amusant », rappelle Luc. « Nous appliquons et appelons. Tout ira bien. » Je l’aide à l’espérer.



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