Les scanners chinois utilisés par les douanes posent toujours un risque pour la sécurité

Les scanners de la marque chinoise Nuctech utilisés par les douanes belges présentent un risque sécuritaire. ‘De Tijd’ le rapporte aujourd’hui sur la base d’informations tirées d’un arrêt du Conseil d’Etat.

Le ministre des Finances Vincent Van Peteghem (CD&V) a déclaré en février 2021 que rien n’indiquait que les scanners présentaient un risque pour la sécurité. Mais selon le jugement, le Service Public Fédéral Finances « a conclu après enquête complémentaire que Nuctech présentait effectivement des risques potentiels pour la sécurité ».

La Sûreté de l’Etat aurait pointé, entre autres, des liens avec l’université Tsinghua de Pékin, dont est issue l’entreprise. Cette université jouerait un rôle dans le cyberespionnage et d’autres projets de défense de la Chine.

Fonctionnement autonome

Les douanes continueront à travailler avec les scanners achetés. « Mais ils fonctionneront de manière autonome. Ils ne sont donc pas connectés à un réseau central de données, là où se situe le principal risque de sécurité », explique le porte-parole des Finances à De Tijd.

L’affaire devant le Conseil d’État a été portée par la branche polonaise de Nuctech après une nouvelle commande de scanners à rayons X. Nuctech n’a pas été informée de l’appel d’offres, contrairement à deux concurrents britanniques. Le Conseil d’État a jugé que les intérêts de sécurité étaient de bonnes raisons d’exclure Nuctech.

EXAMEN. L’inquiétude grandit à propos des scanners chinois utilisés par les douanes



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