Les hausses de salaires aux États-Unis et les fermetures de magasins en Chine ont pesé sur les marges bénéficiaires de Starbucks au cours des trois mois précédant juillet, mais Howard Schultz a déclaré que ses performances trimestrielles montraient des signes de “progrès précoces” dans sa tentative de relancer la chaîne du café.
Quatre mois après le retour de Schultz en tant que directeur général par intérim dans une entreprise aux prises avec des pressions inflationnistes, un changement des habitudes de consommation et une campagne de syndicalisation sur son marché domestique, le bénéfice du troisième trimestre fiscal de Starbucks est passé de 97 cents par action un an plus tôt à 79 cents, de peu battant les 77 cents que les analystes de Wall Street avaient prévus.
La baisse du revenu avant impôt de 1,4 milliard de dollars à 1,19 milliard de dollars est intervenue malgré des revenus trimestriels records de 8,2 milliards de dollars, en hausse de près de 9% sur un an.
La période comprenait des semaines au cours desquelles les politiques chinoises zéro Covid ont forcé Starbucks à fermer des magasins ou à réduire les services sur son deuxième marché, entraînant une baisse de 44% des ventes de magasins comparables dans un pays où il compte plus de 5 700 points de vente.
Ses ventes de magasins comparables en Amérique du Nord ont augmenté de 9 %, en revanche, en grande partie grâce à une augmentation de 8 % des dépenses du client moyen. Les marges d’exploitation ont chuté sur son plus grand marché, passant de 24,3% à 22%, car il faisait face à des coûts plus élevés des matières premières et de la chaîne d’approvisionnement et dépensait davantage en salaires et en formation.
Les “partenaires” de près de 200 magasins Starbucks ont voté en faveur de l’adhésion à un syndicat depuis décembre, exerçant une pression inattendue sur les dirigeants de l’entreprise qui la considéraient comme un employeur généreux.
“Nous avons une vision claire de ce que nous devons faire pour réinventer l’entreprise, améliorer l’expérience de nos partenaires et de nos clients et stimuler une croissance accélérée et rentable partout dans le monde”, a déclaré Schultz dans un communiqué.
Starbucks n’a fait aucun commentaire sur ses attentes pour le reste de l’année, ayant suspendu ses prévisions plus tôt dans l’année. Les actions ont augmenté de 1,5% dans les échanges après les heures normales de bureau.