Les responsables de la LKA de Brandebourg auraient falsifié les déclarations de témoins


La clinique Ernst von Bergmann à Potsdam Photo: Timo Berich

De BZ/ots

Selon un article de presse, le parquet de Potsdam enquête sur deux agents de l’Office de police criminelle de l’État de Brandebourg (LKA) soupçonnés d’avoir falsifié une déclaration de témoin.

Il s’agit d’enquêtes sur une éventuelle fraude à la facturation dans une clinique, a rapporté lundi le Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB).

Pourquoi est-ce?

Selon RBB, l’un des agents est impliqué dans des enquêtes sur la clinique Ernst von Bergmann. Le deuxième officier a donc confirmé le prétendu interrogatoire par sa signature.

L’enquête portait sur une fraude à la facturation. Des médecins et des pharmaciens étaient soupçonnés d’avoir facturé deux fois à une caisse d’assurance maladie des médicaments onéreux, comme le Remicade pour les patients rhumatismaux. Depuis 2017, la mutuelle enquête à grands frais. 130 policiers ont perquisitionné près de 30 appartements, laboratoires et pharmacies à Berlin, Hambourg, Rostock et Hennef en Rhénanie du Nord-Westphalie.

Des informaticiens supplémentaires ont été embauchés pour évaluer les ordinateurs confisqués. Sur un total de 25 suspects, seuls trois pharmaciens et un ancien directeur général sont encore suspects aujourd’hui. Les enquêtes contre 21 personnes, dont tous les médecins, ont été abandonnées.

Un ancien directeur général de la clinique a été lourdement incriminé par le témoignage éventuellement falsifié. Son avocat Stefan Klauser est tombé sur l’interrogatoire présumé lorsqu’il a inspecté les dossiers. Dans une interview accordée à rbb24 research, il explique : « De mon point de vue, cet interrogatoire a été fabriqué dans le but de faire de mon client l’accusé. » Il en est venu à cette conclusion car les accusations portées contre son client depuis deux ans reposent essentiellement sur cette « déclaration ».

Le témoin présumé dément l’interrogatoire de rbb. Sa déclaration est également confirmée par sa mère, qui s’occupe de la femme gravement malade 24 heures sur 24. Le parquet avait abandonné une première enquête à ce sujet.

Sujets:

Bureau de la police criminelle de l’État de la clinique



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