Les résidents peuvent siffler l’interdiction de stationner à l’école Noordbarge

Un groupe d’habitants autour de l’école Vrije De Stroeten à Noordbarge ne doit pas compter sur une interdiction de stationner dans ses rues. Le tribunal de Groningen a anéanti ces espoirs. Les plaignants voulaient faire appliquer la mesure auprès de la commune d’Emmen afin de lutter contre les nuisances causées par l’étain au bord de la route. En vain, comme il semble aujourd’hui.

Les riverains souhaitent que la municipalité prenne une décision en matière de circulation pour mettre fin aux nuisances. Depuis fin 2021, ils tirent la sonnette d’alarme à la mairie.

C’est le chaos lorsqu’il s’agit d’aller chercher et d’emmener les enfants à l’école, disent-ils. Les gens conduisent trop vite, les bords des routes sont remplis de voitures et la sécurité est menacée. Maintenant qu’il est prévu d’agrandir l’école, ils s’attendent à ce que les problèmes et l’insécurité ne fassent qu’augmenter.

L’année dernière, les habitants se sont adressés à la commission d’opposition, qui a jugé que la commune n’avait pas suffisamment pris en compte leurs intérêts. La municipalité décide alors d’introduire une circulation à sens unique. Mais cela ne suffit pas, selon les habitants du Stroetweg, du Huizingsbrinkweg et de l’Ermerweg. Ils souhaitent que la municipalité impose une interdiction de stationnement à proximité de l’école. Mais la municipalité refuse et l’affaire est portée devant les tribunaux.

La commune d’Emmen a fait valoir devant le tribunal qu’une interdiction de stationnement ne lui paraît pas une bonne idée. Il existe un groupe de résidents locaux qui n’aiment absolument pas cette interdiction. Certains habitants de Noordbarge se garent également eux-mêmes au bord de la route. Par ailleurs, un effet de lit d’eau est à craindre, la nuisance se déplaçant vers d’autres rues.

La municipalité s’appuie également sur les chiffres concernant les accidents de la route. Aucun incident ne s’est produit au cours des cinq dernières années. De plus, la vitesse maximale dans cette partie de Noordbarge a été réduite à 30 kilomètres par heure.

Puisqu’il est prévu d’agrandir l’école, il a été envisagé d’augmenter le nombre de places de stationnement à l’école elle-même. On s’attend à ce que le nombre d’étudiants s’élève à 200. Il est actuellement de 150. Il est donc encore trop tôt pour poursuivre ces projets. Cependant, un permis a déjà été demandé.

Le tribunal a souscrit à l’argumentation de la municipalité. Oui, stationner sur le bord de la route peut causer des désagréments et des irritations. Mais en fin de compte, cela n’apporte aucune solution. Une interdiction de stationnement s’applique uniquement à la rue et non au bord du trottoir. Mais, a jugé le juge, la commune d’Emmen dispose bel et bien d’un instrument sur la base duquel elle peut appliquer, avec l’ordonnance générale locale (APV). Puisque ce fait ne fait pas partie du dossier, le juge ne se prononcera pas là-dessus.

Selon Jacob Habing, porte-parole des habitants, la bataille n’est pas encore terminée. « Nous soumettrons une demande conjointe à la municipalité pour qu’elle prenne des mesures coercitives. »

Selon Habing, la position du juge à cet égard est très claire. « Le juge a fait remarquer à la municipalité que l’APV stipule clairement que le stationnement n’est pas autorisé en bordure de route. Pourquoi aucune mesure n’est-elle prise ? La municipalité n’avait pas de réponse claire à cette question à l’époque. »

Les résidents lésés ont désormais planté des poteaux au bord de la route pour décourager le stationnement. « Il y a quelques mois, il y avait quelques boas devant ma porte. Il a fallu enlever les poteaux, sinon on pouvait s’attendre à une amende. »

Les postes sont toujours là et les amendes n’ont pas encore été infligées. Mais selon Habing, il est ironique que la municipalité choisisse d’agir dans cette affaire. « Ils y resteront pour le moment. En guise de déclaration. »

La municipalité souligne dans une réponse écrite que diverses mesures ont déjà été prises, telles que la réduction susmentionnée de la vitesse maximale et l’introduction d’une circulation à sens unique. « Certaines nuisances pour les riverains ne peuvent être évitées », écrit la municipalité. « Nous comprenons que cela puisse être vécu comme ennuyeux. » Il n’y a donc aucune répression contre le stationnement. La municipalité peut le faire en matière de stationnement sur les espaces verts. Mais dans des cas précis cela concerne les bords de route et vous êtes alors libre d’y garer la voiture.

Les poteaux doivent être davantage supprimés car ils peuvent provoquer des situations dangereuses. « Les résidents locaux ont été contactés à ce sujet. »



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