Il faudra probablement des mois avant que les résidents de 19 appartements à Breda puissent rentrer chez eux. La société de logement Laurentius en fait part mercredi à Omroep Brabant. Un grand incendie a fait rage fin décembre dans le parking sous le complexe d’appartements de la Monseigneur Zwijsenstraat. 100 maisons ont été évacuées. La police soupçonne désormais un incendie criminel. Personne n’a encore été arrêté.

L’incendie du 28 décembre a brûlé plusieurs voitures et endommagé les fondations du bâtiment. C’est pourquoi il n’est pas encore sûr pour les résidents des dix-neuf appartements situés au-dessus du parking de revenir en arrière. Mercredi, une vingtaine de voitures qui se trouvaient dans le parking depuis l’incendie ont été remorquées.

Encore des mois de patience
Les riverains devront patienter encore un peu. On leur a dit mercredi que cela pourrait prendre des mois avant de pouvoir rentrer chez eux. La durée exacte n’est donc pas claire et différera également d’une maison à l’autre.

« C’était un gros incendie avec un très gros impact », explique le responsable du logement chez Laurentius Anneke Creemers.Par exemple, les fondations du bâtiment ont été touchées, ce qui peut rendre dangereux le fait de laisser les gens rentrer dans le bâtiment.

Les installations sont également cassées, laissant de nombreux appartements sans eau ni électricité. « Le système d’égouts a également été endommagé par l’incendie. Tout doit être réparé avant que les résidents puissent retourner chez eux. »

incendie criminel
Les habitants soupçonnaient auparavant que le feu avait été délibérément allumé. Il y avait déjà eu plusieurs incendies dans le parking. C’était la troisième fois en quatre jours. La police a confirmé les soupçons des riverains : ils supposent également un incendie criminel.

« Personne n’a encore été arrêté, déclare Willem van Hooijdonk, porte-parole de la police du Brabant occidental. Nous avons déjà enregistré plusieurs signalements d’habitants. »

Immédiatement après l’incendie, Laurentius a appelé la sécurité, qui est maintenant présente 24 heures sur 24 dans le bâtiment. « Certaines maisons sont inhabitables et nous ne voulons pas que les résidents ou d’autres personnes y pénètrent », déclare Creemers. « Nous examinerons également ce que nous pouvons faire pour assurer le sentiment de sécurité des résidents à long terme », déclare Creemers.



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