Par Gunnar Schupelius

L’AStA de la Freie Universität mène sa propre vie avec beaucoup d’argent provenant des frais obligatoires, ce qui n’intéresse pas les étudiants. Il est grand temps d’abolir ce type d’AStA, estime Gunnar Schupelius.

Le « Comité général des étudiants » (AStA) de la FU est connu pour son extrémisme de gauche.

Début février, les représentants étudiants se sont fait remarquer en conseillant aux femmes de ne jamais appeler la police, car elles pourraient à tout moment faire face à des agressions racistes ou sexistes de la part des agents. « Les violences policières et les meurtres commis par des policiers » sont un problème bien connu », indique un communiqué de l’AStA du 4 février.

C’était de la diffamation. Le président de la FU, Günter Ziegler, a laissé faire et n’a pris aucune conséquence. Le député CDU Adrian Grasse a profité de la haine de l’AStA pour examiner le travail du comité et a interrogé le sénat de l’université sur le financement.

C’est en fait somptueux : l’AStA de la FU réside dans une villa de 16 pièces (235 mètres carrés) dans le quartier chic de Dahlem (Otto-von-Simson-Straße 23). La propriété vaut environ 3,6 millions d’euros.

L’université dépense 1 963,42 euros par mois pour l’entretien et les réparations (valeur 2021). L’AStA ne paie pas un centime de loyer et reçoit également beaucoup d’argent : dans l’année budgétaire en cours, exactement 978 000 euros. L’argent est prélevé sur les frais de scolarité des étudiants.

Le député Grasse a voulu savoir comment seront dépensés les 978 000 euros. Réponse du sénat des sciences : « L’AStA n’a pas été en mesure de fournir une ventilation précise dans le délai imparti. »

C’est audacieux : l’AStA perçoit les redevances obligatoires et refuse de dire où sont les fonds.

Cependant, on ne sait pas seulement où va l’argent, mais aussi si l’AStA remplit son devoir de représenter les intérêts de tous les étudiants. Ça ne ressemble pas à ça. Même le lettrage avec l’étoile rouge montre la partisanerie.

Et l’activité actuelle ne semble pas très équilibrée non plus : l’AStA se bat contre le maître de conférences Michael Grünstäudl, qualifié de « droite » et aussi pour un « recadrage raciste et décolonial à l’Institut d’histoire de l’art ».

Dans le passé, l’AStA a ouvertement fait campagne contre la liberté académique. Lorsque la « Research Association SED State » a publié une étude sur l’extrémisme de gauche en Allemagne en 2015, les représentants de l’AStA ont demandé la fermeture du centre de recherche car ils n’aimaient pas les résultats.

Les groupes de travail de l’AStA sont encore très particuliers aujourd’hui : Le « Queer-Referat » aide « les étudiants qui se situent sur un spectre d’asexualité, d’aromantisme, de biromantisme, de bisexualité, d’homoromantisme, d’homosexualité, d’intersexe, de non-binarité de genre, de panromantisme, de pansexualité, genre trans* ou Queer*.

Le département antifascisme soutient la défense contre « les mécanismes d’oppression et de domination » et veut « ancrer la politique antiraciste dans l’université ».

L’AStA mène une vie bien à elle dans sa villa, les étudiants ne sont pas intéressés. Le taux de participation au « Parlement étudiant », dont est issu l’AStA, était de 2,34 (!) pour cent.

Il est grand temps d’abolir ce type d’AStA.

Gunnar Schupelius a-t-il raison ? Appel : 030/2591 73153 ou e-mail : [email protected]

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