Les relations entre l’ancien Premier ministre iranien et la police restent tendues après sa libération : « Il a caché une trentaine de terroristes »

Jeudi, Khan a été convoqué pour comparaître devant le National Accountability Bureau – l’agence de corruption à l’origine de son arrestation – mais a envoyé une réponse écrite à la place.

La police locale du Pendjab allègue que Khan « a protégé 30 à 40 terroristes impliqués dans les violentes manifestations qui ont éclaté la semaine dernière et les a cachés chez lui ». Ces affirmations ont été faites sur la base de rapports de renseignement.

Alors que Khan s’apprêtait à prononcer un discours devant ses partisans depuis sa résidence, un grand nombre de policiers punjabi se sont rassemblés autour de son domicile. Ils ont donné à l’ancien Premier ministre 24 heures pour signaler les terroristes présumés, sinon ils envahiraient. Dans son discours, Khan a nié la présence des terroristes chez lui. Il a déclaré que la police devrait « émettre un mandat de perquisition », après quoi il a affirmé qu’il serait de nouveau arrêté.

Mais jeudi, aucun policier ne s’était rendu au domicile de Khan et le gouvernement a déclaré qu’il n’était pas prévu de faire une descente pour le moment. Il y a encore des barrages de police sur les routes autour de sa maison.

Dans son discours de mercredi, Khan a continué de dénoncer les actions du gouvernement actuel contre les membres de son parti PTI. Il a affirmé que « plus de 7 000 membres avaient été arrêtés ces derniers jours dans un règne de terreur contre son parti par l’Etat ». « Je crains aujourd’hui que le Pakistan ne soit en voie de destruction », a-t-il ajouté.

REGARDER. L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan arrêté



ttn-fr-34