Les rangs rouges restent serrés autour de Rousseau : « C’est désormais très clair : il est pourchassé »

Le Vooruit soutient Conner Rousseau. Le président du parti populaire est défendu tant au siège du parti qu’à l’extérieur. Même parmi les socialistes, la question demeure : que dit ce désormais tristement célèbre PV ?

Stavros Kelepouris et Jeroen Van Horenbeek

Lundi, au siège du parti socialiste, le président du Vooruit, Conner Rousseau, a donné des explications sur les événements de ces derniers jours. Sujet de discussion numéro un: le tapage autour de l’interdiction de publication qui a abouti vendredi à DPG Media, après un article et un reportage prévus sur un incident à Saint-Nicolas. Conner Rousseau aurait tenu des propos racistes à l’égard de deux policiers, qui ont rédigé un rapport à ce sujet.

Une telle interdiction préventive de publication d’un parti politique contre la presse établie est une mesure rarement vue en Flandre, mais tout le monde au sein du parti soutient le président. La teneur générale est qu’il est fondamentalement injuste que Rousseau doive se défendre devant la presse alors qu’il n’a même pas été interrogé et qu’il ne sait même pas officiellement ce que contient le rapport. « Je comprends très bien qu’il dise : désolé, mais ce n’est pas possible », déclare un député.

Au Vooruit, on a depuis quelque temps le sentiment que Conner Rousseau est un gibier traqué dans les médias, et notamment au sein de la rédaction commune de Les dernières nouvelles et Actualités VTM. « Nous avons le sentiment d’être constamment rattrapés par eux », a-t-il déclaré. Les socialistes estiment que ces rédacteurs ont répandu des rumeurs sur un prétendu comportement inapproprié de Rousseau lui-même. Selon Vooruit, les trois enquêtes judiciaires – qui ont toutes été classées sans suite – n’ont eu lieu que parce que les journalistes HLN et Actualités VTM avait dirigé cela.

Ce contexte assure beaucoup de pardon au sein du parti. Tout le monde est d’avis que Rousseau a été et est soumis à de fortes pressions et qu’il ne devrait pas rester les bras croisés lorsque les médias veulent publier un rapport qu’ils n’auraient pas dû faire. Même si le concept n’est pas infini. « Après la chasse aux sorcières de cet été, Conner a gagné un joker. Mais bon, tu n’en as qu’un. Pas dix.

Rousseau lui-même a déclaré au parti lundi matin qu’il serait clair sur la question dès qu’il aurait été interrogé et qu’il connaîtrait le contenu du rapport. Selon les informations de Le matin il sera interrogé cette semaine.


HLN et Actualités VTM protestation contre l’interdiction de publication

Les dernières nouvelles signes avec Actualités VTM résistance officielle d’un tiers à l’interdiction de publication que le président du Vooruit, Conner Rousseau, a imposée par l’intermédiaire du tribunal. Il a ainsi bloqué un article et un reportage sur des « déclarations potentiellement racistes » dans un café. Les experts avaient précédemment qualifié cette interdiction d’« inconstitutionnelle ».

En théorie, le dossier pourrait être initié jeudi. Mais HLN et Actualités VTM on s’attend à ce que l’avocat de Rousseau demande un délai pour répondre et que l’affaire soit donc reportée pendant un certain temps. Une décision pourrait donc devoir attendre quelques semaines.

La grande question est la suivante : le soutien au parti s’effondrera-t-il s’il s’avère qu’il a effectivement tenu des propos racistes lors d’une soirée bien arrosée à Saint-Nicolas ? Ou bien Rousseau, visage de la résurrection que le Vooruit opère dans les sondages, a-t-il un tel rôle dans son parti ? état de grâce Cela signifie-t-il aussi qu’il est pardonné ?

Les dirigeants socialistes tournent habilement autour de cette question. La même réponse s’entend partout : s’il se passe quelque chose d’inapproprié, cela se manifestera en temps voulu, et Rousseau en répondra à ce moment-là. « Mais pour le moment, il n’y a aucune discussion et le bureau du parti est unanimement derrière lui », déclare un proche du président.

Et quelle est l’ambiance à l’extérieur du siège du parti ?

C’est clair pour la vieille garde rouge : Rousseau est victime d’une campagne de dégradations. « Il est pourchassé », répond l’ancien ministre et maire Louis Tobback. « N’est-ce pas maintenant plusieurs mètres d’épaisseur ? J’en ai fait l’expérience, hé, avec Agusta, tout a été fait pour nous nuire. Il est très clair qu’ils veulent frapper Conner de toutes les manières possibles. OMS? Vous devriez enquêter là-dessus.

Willy Claes, l’ancienne figure de proue du Limbourg, ne souhaite pas commenter les événements de ces dernières semaines. « Je n’en sais pas assez à ce sujet. » Mais il souhaite dire quelque chose sur les informations qu’il dit détenir d’une source très fiable. «A l’approche des élections, la droite fera tout pour faire tomber le Vooruit et le PS. Au Vooruit, la réputation de notre président populaire est délibérément entachée.»

Selon l’ancien ministre Claes, il est « très urgent » de se réunir au sein du Vooruit pour discuter de la manière dont le parti peut résister à ces attaques. « La fête ne fait que commencer – ça va empirer.

Les services locaux suivent l’actualité de « Bruxelles » avec des sourcils haussés. Pourtant, Rousseau ne semble être discuté nulle part. Il n’est certainement pas question de critique ouverte. Le plus loin que l’on soit prêt à aller – aujourd’hui – est un commentaire critique anonyme à gauche ou à droite. Un pion local important déclare : « En termes de contenu, il fait des choix forts et il gère notre parti comme les meilleurs. Ce qui m’inquiète parfois, c’est que sa vie personnelle ne mette en péril sa carrière politique.»



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