Jusqu’à l’année dernière, les radars ou les contrôles de tronçons le long des autoroutes étaient régulièrement désactivés en accord avec le parquet local afin de contrôler le nombre d’amendes routières. Il ne reste plus qu’à régler l’administration. Ou encore, le flash n’était utilisé qu’à partir de 140 kilomètres par heure, là encore pour éviter de se noyer sous trop d’amendes routières. Ce n’est plus le cas. Et il en sera désormais de même pour les radars et les contrôles de tronçons le long des routes régionales, a répondu le ministre de la Justice à une question du député N-VA Wouter Raskin. La nouvelle a été confirmée aux journaux par le SPF Justice.
Selon le SPF Justice, l’intention est de commencer dès l’année prochaine à supprimer progressivement tous les quotas et marges de tolérance pour les contrôles sur les routes régionales. Cela nécessite du personnel supplémentaire, tant au ministère de la Justice que dans les centres de traitement de la police fédérale, et le budget nécessaire a été prévu à cet effet.
Le SPF Justice a souligné mercredi que rien ne change à la « marge technique », c’est-à-dire la petite marge permettant d’absorber les erreurs de mesure du flash. Par exemple, dans une zone 50, vous ne serez flashé qu’à des vitesses supérieures à 57 km/h.
En partie grâce à la levée des limitations des radars le long des autoroutes, le nombre d’excès de vitesse est passé de 4,7 millions d’euros en 2021 à 6,2 millions en 2022.
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