Les profanes peuvent-ils désormais aussi s’injecter de l’insuline ? Un nouveau projet de loi devrait aider les jeunes atteints de diabète

Environ 50 000 jeunes en Flandre souffrent de diabète de type 1. En situation de crise, ils ont besoin d’une seringue à insuline, mais tout le monde n’est pas autorisé à l’administrer. Selon la loi, seuls les médecins ou les infirmières sont autorisés à «percer la peau». Si des enseignants, des gardiens d’enfants ou des responsables de mouvements de jeunesse assument néanmoins cette tâche, ils risquent en théorie d’être poursuivis.

La Ligue du diabète demande depuis longtemps une modification de la loi. Le ministre de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit) veut maintenant aussi mettre cela sur la table. « Il faut briser le tabou », dit-il. Concrètement, il doit y avoir un statut d’« aide qualifié ». L’ancienne ministre de la Santé Maggie De Block (Open VLD) l’a déjà mis sur la table. Mais la fédération des infirmières s’y est opposée.

Vandenbroucke espère atterrir avec la proposition d’ici la mi-2023. Le ministre l’a dit clairement vendredi lors de l’inauguration du nouveau siège de la Ligue du diabète à Gand. Le fonctionnement de la procédure est actuellement à l’étude. Dans la proposition de De Block, il suffisait de montrer au médecin qu’on pouvait mettre une seringue.




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