Les procureurs renforcent l’ex-président Keller


Ex-président de la DFB Keller : est en conflit avec le consultant en communication Diekmann. (IMAGO / Sven Simon)

Les autorités de la justice pénale de Francfort ont maintenant abandonné une action en justice intentée par l’ancien conseiller du DFB Kurt Diekmann contre le président de l’époque Fritz Keller et son directeur de bureau Samy Hamama. Diekmann a accusé les deux hommes d’avoir violé des secrets commerciaux parce qu’ils avaient eu accès aux comptes du consultant en communication à la DFB. Une facture est ensuite apparue sur ZDF.

Les procureurs ne voient aucune violation dans le fait que le président voulait voir des factures : Au contraire, les actions de Keller et du Hamamas ont conduit à la découverte d’un possible crime. Le contrat DFB de Diekmann fait l’objet d’une enquête depuis des mois en raison d’une infidélité présumée.

Assomption : campagne contre certains responsables de la DFB

La décision contient également des lignes directrices pour la suite de la procédure. Car l’autorité considère l’annonce de Diekmann comme une instrumentalisation de la justice pénale. Elle explique : « On pourrait penser que les responsables ou cadres indésirables de la DFB devraient être publiquement dénoncés et ainsi écartés. »

C’est le soupçon qui prévaut. Cette déclaration brise les arguments de l’ancienne direction de la DFB autour du vice Rainer Koch, du trésorier Stephan Osnabrügge et du secrétaire général Friedrich Curtius, qui ont toujours vendu le travail rémunéré de 372 000 euros de Diekmann comme support médiatique dans ses relations avec un partenaire marketing.

Keller annonce une action en justice contre Diekmann

La DFB a annoncé qu’elle n’avait pas participé à ces poursuites pénales, et que l’agent avait intenté une action en tant que particulier. C’est incroyable. Parce que l’annonce de Diekmann était basée sur des informations qui lui avaient été transmises par la direction de la DFB. Dans cette affaire, l’association elle-même a demandé à plusieurs reprises l’accès aux dossiers en tant que « témoin lésé ». De plus, la DFB a envoyé aux autorités des fichiers internes et a proposé plus.

La DFB rejette les appréciations critiques du ministère public comme « non davantage justifiées » – et défend même maintenant la position de l’annonceur, qui n’aurait agi qu’en tant que personne privée. La DFB ne voit aucune raison d’enquêter sur la question. Mais le prochain problème est déjà en train de rouler : Keller et Hamama ont annoncé lundi une action en justice contre Diekmann et le client. La question à examiner est de savoir dans quelle mesure la DFB a été endommagée – le parquet a également soulevé cette question dans sa décision.



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