Les prix de l’énergie menacent les centres villageois et communautaires : plus de la moitié sont sur le point de s’effondrer

Environ 60 % des centres villageois et communautaires de Drenthe s’attendent à rencontrer des problèmes financiers en raison de la hausse des prix de l’énergie. Cela ressort d’une enquête menée, entre autres, par l’Association nationale des petits noyaux (LVKK). Quatre-vingt centres villageois et communautaires de notre province ont participé à l’étude.

Les coûts énergétiques moyens des sites ont augmenté de manière explosive par rapport à l’année dernière. Par exemple, le montant mensuel en septembre 2021 était de près de 600 euros, un an plus tard la facture énergétique s’élève à un montant de près de 1200 euros.

« Notre contrat se terminera en mars de l’année prochaine. Nous prévoyons un triplement de 745 euros, soit 2245 euros par mois. Cela signifiera que nous pourrons fermer nos portes », conclut un site de Drenthe dans l’enquête.

Le cabinet a annoncé hier qu’il allouera des fonds supplémentaires pour compenser les centres villageois et communautaires pour les coûts élevés. Jusqu’en 2027, ce montant devrait s’élever à environ 400 millions d’euros. On ne sait pas encore combien d’argent sera bientôt versé aux centres villageois et communautaires de Drenthe. Le Groupe de consultation élargie pour les petits villages (BOKD) puise dans les contacts avec les autorités pour faire avancer le flux d’argent.

« Nous travaillons comme une sorte de médiateur et essayons d’ouvrir des portes parfois difficiles à ouvrir », explique le coordinateur de BOKD, Theo Andreae. « Heureusement, on constate une attitude exceptionnellement constructive des gouvernements », même s’il ne s’estime pas riche. « Nous sommes choqués par les résultats de l’enquête, les conséquences qui pourraient en découler sont extrêmement préoccupantes. Un scénario noir d’encre », résume-t-il. « Il y a des maisons de village à Drenthe qui sont sur le point de s’effondrer. »

Andreae vise une solution structurelle pour les lieux de rencontre à long terme. « Nous sommes en train d’éteindre un incendie, mais il faut ensuite faire quelque chose pour les bâtiments souvent démodés. C’est le moment d’accélérer le processus de durabilité. »

À l’échelle nationale, plus de 70 % de tous les centres villageois et communautaires déclarent éprouver des difficultés financières. Après les coups de la crise corona, les tarifs énergétiques plus élevés pourraient signifier le coup de grâce pour les lieux de réunion.

« Près des trois quarts de tous les lieux de rencontre ne savent pas comment passer l’hiver en raison de l’augmentation des coûts énergétiques. C’est un chiffre choquant et un signal important. Ces lieux sont indispensables à la qualité de vie des quartiers et des villages de la Pays-Bas. Si nous voulons qu’ils continuent d’exister, il faut agir », a déclaré Klaske Piebenga du LVKK.



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