“Les premiers résultats des tests des voyageurs en provenance de Chine sont rassurants”, déclare le ministre Vandenbroucke

Le gouvernement chinois a brusquement abandonné la stricte politique zéro-Covid de ces dernières années et est depuis aux prises avec une épidémie majeure du virus corona, tandis que les Chinois peuvent à nouveau voyager librement. De nombreux pays européens ont donc introduit des tests obligatoires pour tous les passagers entrants en provenance de Chine. La Belgique a commencé à analyser les eaux usées des vols et à effectuer des tests volontaires. En outre, il était également nécessaire de présenter un certificat de test.

Depuis début janvier, l’Institut Rega de Louvain surveille les eaux usées des vols directs de passagers en provenance de Chine. L’Institut Rega a jusqu’à présent contrôlé les eaux usées des vols des 7, 10, 12, 13 et 14 janvier.

Les eaux usées contenaient donc une “quantité très limitée” de coronavirus, a indiqué Vandenbroucke. Cela en soi est rassurant, a-t-il dit, mais cela signifie également qu’il n’était pas possible d’utiliser le séquençage du génome pour détecter les variantes corona. Ceci est important pour vérifier si les voyageurs chinois apportent des variantes contre lesquelles les vaccins corona occidentaux ne sont pas résistants.

A l’exception du vol du 7 janvier, les passagers devaient pouvoir présenter un certificat de test négatif avant l’embarquement. Tous les passagers (plus de 800 voyageurs) ont effectivement eu ce test négatif, a indiqué Vandenbroucke mardi devant la commission parlementaire de la santé. 35 personnes ont également opté pour un test antigénique volontaire, et toutes se sont également révélées négatives.