Les polices responsabilité civile automobile, vers une hausse des tarifs


En 2023, l’assurance responsabilité civile automobile sera potentiellement plus chère. Depuis quelque temps, les opérateurs et les compagnies d’assurances tablent sur une hausse des prix après des années de baisse constante. La raison ? Dynamique inflationniste et augmentation du taux de sinistralité.

La photographie aujourd’hui

Pourtant, le 19 décembre dernier, comme l’indiquait Ivass, les valeurs relatives au troisième trimestre étaient encore en baisse au point que l’institut de contrôle calculait une valeur moyenne du contrat « de 362 euros, soit une légère baisse de 1,5% sur en base annuelle et de 26% par rapport au troisième trimestre 2014 ». Le tableau apparaît donc encore réconfortant pour le moment, même s’il est néanmoins possible de déceler quelques signes d’inversion. En particulier, l’IVASS a ajouté que « dans le contexte actuel de forte inflation, les variations de prix moyennes pour les entreprises individuelles sont hétérogènes et oscillent entre -3,7% et +5,2% ».

Les perspectives

D’autre part, comme déjà mentionné, depuis un certain temps déjà, les assureurs ont pris en compte la nécessité d’agir sur les tarifs pour contenir une évolution positive des prix autrement difficile à gérer, à laquelle il faut aussi ajouter l’augmentation généralisée des sinistres qui mettent davantage le ratio combiné des entreprises sous pression. Selon les données collectées par Facile.it (qui n’ont cependant pas de réelle signification statistique), en décembre 2022 il fallait en moyenne 458,06 euros pour assurer un quad en Italie, soit 7,23% de plus par rapport à décembre 2021. De plus, selon l’enquête commandée par Facile.it aux instituts mUp Research et Norstat, ce sont 700 000 personnes qui, en raison de l’augmentation généralisée des coûts, ont déclaré avoir sauté le paiement du renouvellement de l’assurance voiture. Un public de défaillants qui pourrait s’élargir si l’on considère qu’il y a plus de 1,5 million d’Italiens qui ont admis qu’ils pourraient être contraints de sauter le prochain renouvellement en cas de hausse des prix. Un cadre, cependant, qui ne peut ignorer la dynamique précédente.

Le décalage avec l’Europe

Comme l’a récemment souligné lors du Sommet de l’assurance organisé par Il Sole 24 Ore par la présidente de l’ANIA, Maria Bianca Farina, « malgré la forte croissance de l’inflation, la tendance décennale s’est confirmée également au premier semestre 2022, ce qui a permis de éliminer l’écart en termes de tarifs par rapport aux principaux pays étrangers ». En particulier, l’écart de prix par rapport à la moyenne européenne s’est drastiquement réduit, passant de 213 euros sur la période 2008-2012 à 47 euros en 2021.



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