Les plans rugissants pour isoler les criminels graves sont gravement endommagés


Cela ressort d’une lettre du ministre Weerwind (Protection juridique). A la fin de l’année dernière, son prédécesseur Dekker avait annoncé vouloir mieux isoler les grands criminels en captivité. Son but, par exemple, était de les empêcher de créer une entreprise depuis la prison. Mais selon Weerwind, rien ne peut arrêter cela. Le ministre qualifie de «complexe» l’interdiction de créer des entreprises à partir de la prison. De plus, cela serait contraire au « principe de resocialisation grâce auquel les détenus peuvent à nouveau participer activement à la société ».

Il y avait aussi des plans pour la profession d’avocat pour éviter que les choses ne tournent à nouveau mal, comme avec l’avocat Youssef T., le neveu de Ridouan Taghi. Par exemple, les avocats ne seraient autorisés à rendre visite aux criminels de l’EBI que par paires. Cela a entraîné une forte opposition de la part de la profession juridique. La proposition semble avoir déjà été abandonnée. « Une enquête plus approfondie montre qu’un principe des 4 yeux, selon lequel un deuxième avocat doit être présent avec connaissance de l’intégralité du dossier, est contraire au droit constitutionnel au libre choix de l’avocat, et n’est donc pas autorisé », rapporte Weerwind. Même un « auditeur » supplémentaire n’est pas autorisé à y assister. Cependant, il y aura un superviseur national de la profession juridique qui sera responsable en dernier ressort de la supervision de la profession juridique.

La profession d’avocat est sous contrôle

Malgré le langage fort du cabinet, Weerwind doit maintenant reconnaître que la profession juridique est en plein contrôle, même lorsqu’il s’agit d’aider la famille. « Comme mon prédécesseur en exercice, j’ai du mal à soutenir que les avocats assistent des clients avec lesquels ils entretiennent des relations personnelles ou familiales étroites. Le code de déontologie actuel oblige donc déjà les avocats à se demander s’ils peuvent assister un client, compte tenu de la valeur fondamentale de l’indépendance.

Prisons supplémentaires

La construction de prisons supplémentaires progresse un peu plus facilement. Il y aura quatre « complexes judiciaires » où le procès et la détention pourront être combinés. Celui de Schiphol devrait être prêt d’ici la fin de cette année et à Vlissingen d’ici 2028. De tels complexes devraient également être construits à Vught et Lelystad, mais on ne sait pas encore exactement quand ils seront prêts.

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Franc Weerwind, ministre de la Protection juridique.

Franc Weerwind, ministre de la Protection juridique.

De plus, des travaux sont en cours sur l’espace de l’EBI où les grands criminels peuvent être jugés par liaison vidéo. L’ancien ministre Dekker voulait appliquer cela comme norme, mais une lettre de son successeur montre que l’objectif n’est pas si ferme. « Nous avons été chargés de créer deux salles dans l’EBI où les détenus, avec leurs avocats, peuvent participer numériquement à leur procès », explique Weerwind. « En raison des mesures de sécurité, les travaux de construction prennent plus de temps qu’une activité de construction régulière. » L’espace devrait être prêt à être utilisé en 2023. « L’avocat conserve le choix de participer au processus avec le client dans l’EBI ou dans la salle d’audience. »

Risque

Mais une supervision plus stricte ne consiste pas seulement à construire plus de lieux et à juger par vidéo, estime Weerwind, à la suite de son prédécesseur. Le ministre souhaite adapter les lois et réglementations pour les détenus présentant un « profil à haut risque », qui peuvent donc également constituer un danger en captivité.

Par exemple, on examine si l’« article 41-bis » italien de la loi sur les prisons peut également être introduit aux Pays-Bas. Cet article facilite l’isolement des détenus, mais une enquête a d’abord été lancée pour savoir si cela est possible aux Pays-Bas. Cela prend environ un an. Selon Weerwind, certaines parties de ce régime sont possibles plus rapidement. Par exemple, les criminels à risque de fuite sont déjà placés dans l’EBI, tout comme les criminels qui sont menacés d’activités criminelles continues.

Écoute clandestine

Selon le ministre D66, davantage de contrôles sont également en cours. « Des mesures de surveillance peuvent être imposées aux détenus à haut risque. Cela comprend l’enregistrement et l’écoute des conversations téléphoniques, le filtrage des visiteurs et la réalisation d’inspections cellulaires plus fréquentes. Le personnel est également suivi de plus près. Les employés pourront bientôt être contrôlés quotidiennement pour de nouvelles données criminelles, et pas seulement au début d’un contrat de travail.



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