Les personnes infectées par la variole du singe doivent être isolées pendant 21 jours

Les personnes infectées par le virus de la variole du singe doivent être isolées pendant 21 jours. Les contacts à haut risque ne doivent pas être isolés, mais doivent s’auto-surveiller pour identifier tout symptôme. Il y aura une sensibilisation, en particulier chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes

Lisez tout sur la variole du singe dans ce dossier.

Jusqu’à présent, trois cas de virus monkeypox ont été identifiés en Flandre. Ce sont deux cas qui ont été diagnostiqués cliniquement et un partenaire de l’un de ces deux patients qui présente également des symptômes.

Toute personne infectée doit donc être isolée pendant 21 jours, car le virus a une longue période d’incubation. Cela a été décidé après consultation du groupe d’évaluation des risques (RAG), a rapporté vendredi l’agence Santé et Santé.

Les contacts à haut risque ne doivent pas nécessairement être isolés, mais doivent surveiller eux-mêmes s’ils développent des symptômes. Toute personne présentant des symptômes doit se rendre au service des urgences de l’hôpital, où le triage aura lieu.

Les contacts à haut risque comprennent les colocataires, les partenaires sexuels, les personnes qui ont été en contact étroit et les professionnels de la santé qui ont soigné le patient. En outre, le RAG conseille également aux contacts à haut risque de redoubler de prudence avec les personnes à immunité réduite, les femmes enceintes et les enfants.

renforcer la sensibilisation

Il y aura une sensibilisation, en particulier chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, car le virus a été détecté dans ce groupe. « Peut-être que les homosexuels se présentent plus rapidement à un médecin », déclare à nos rédacteurs Isabel Brosius, spécialiste des maladies infectieuses de l’Institut de médecine tropicale.

Pour cela, Care and Health collaborera avec le centre d’expertise Sensoa. Par ailleurs, les personnes ayant eu plusieurs contacts sexuels sont également invitées à la vigilance.

Le virus a sauté de l’Afrique de l’Ouest et du Centre vers les pays occidentaux

Le virus monkeypox est une infection virale qui sévit principalement en Afrique de l’Ouest et centrale. Les premiers symptômes sont la fièvre, les maux de tête, les douleurs musculaires, les frissons et l’épuisement. Une éruption cutanée peut se développer, commençant souvent sur le visage et se propageant ensuite à d’autres parties du corps, y compris les organes génitaux. L’éruption change et passe par plusieurs étapes, et peut ressembler à la varicelle ou à la syphilis, avant de former une croûte, qui tombe plus tard.

Le virus avait déjà fait surface au Royaume-Uni, en Espagne, au Portugal, en Italie, en Suède, au Canada et aux États-Unis au début du mois.

De nouvelles recommandations attendues dans les prochains jours

Le RAG est composé d’experts des différentes administrations des régions, de l’institut de santé Sciensano et de l’Institut de Médecine Tropicale.

Dans les prochains jours, le RAG attend de nouvelles recommandations d’organismes internationaux tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Les règles peuvent encore être ajustées sur cette base.

Sciensano diffusera des informations plus spécialisées aux professionnels de la santé. L’institut de santé expliquera, entre autres, comment les prélèvements doivent être effectués et à quoi les professionnels de la santé doivent prêter attention.



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